On gagne, on perd

La France est devenue le troisième pays mondial pour son nombre de première vaccination.

Lorsque celle-ci était à la traîne, l’on entendait hurler dans les plaines des plateaux télévisés.

Beaucoup se déchaînaient contre cette administration débile remplie d’imbéciles de fainéants arrivant tard au bureau pour être sûr de partir le plus tôt possible avant tout le monde même si les bureaux restent allumés.

Pourquoi n’entend-t-on pas les mêmes applaudir à toutes mains le succès indéniable de ce jeu du lièvre et de la tortue.

Mais, il est vrai que l’habitude bien française est de s’opposer lorsque l’on est dans l’opposition.

Comme cela si cette dernière arrive au pouvoir elle ne saura que faire si ne n’est de singer les précédents.

Après toutes les peurs, les craintes, à l’hôpital, le personnel est vacciné à hauteur de 80 % et 90 % dans les Ephads.

Si les gendarmes, militaires avec képi, se doivent d’être obligatoirement vaccinés, mais pas les policiers.

Peut-être que l’explication se trouve dans le fait que certains se considèrent d’ordre et les autres se situent ailleurs.

Ou peut-être que les policiers renferment des réticents en nombre au vaccin.

Allez savoir s’ils ne grossissent pas les rangs de certaines manifs où, ho joie, bienveillance, il n’est à déplorer aucune violence.

Pendant ce temps, sans s’occuper du temps qu’il fait en-dehors, les instances ont pris libéralement la décision de faire sortir un des grands qui avait fait pourtant beaucoup pour son domaine.

Ainsi donc, le désormais, peut-être trop célèbre, gaulois irréductible en a trop dit.

Cela a sans doute heurté les laboratoires finançant la recherche dans un pays qui a refusé depuis longtemps d’en faire son affaire.

Adieu l’ami, on t’aimait bien, tu sais, même si souvent tu nous prenais de haut pour ne pas être à notre portée.

Dommage pourtant que tu n’ais pas voulu te désolidariser des anti-vax qui veulent imposer leur volonté au plus grand nombre.

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