Alors que tout le monde attendait un troisième confinement plus ou moins sévère, le Premier ministre annoncé, depuis l’Élysée, l’interdiction des entrées et des sorties du territoire et la fermeture des centres commerciaux de plus de 20 000 m2, non alimentaires.
Alors que près de 23 000 nouveaux cas d’infection ont été comptabilisés en vingt-quatre heures, un chiffre en légère hausse, le chef de l’État veut croire que l’épidémie peut rester sous contrôle et que l’on peut faire l’économie d’un confinement, si cela se vérifie, un statu quo l’a acté le 29 janvier par le conseil de sécurité sanitaire, convoqué en toute hâte en fin de journée.
Cette décision à de statuquo surprend tant l’exécutif n’a cessé d’évoquer ces derniers jours la perspective d’un reconfinement, seule la crainte de ses conséquences peuvent expliquer ce revirement inattendu.
Le ministre de l’économie avait prévenu, la France ne pourrait pas atteindre son objectif de 6 % de croissance en 2021 en cas de tour de vis supplémentaire.
L’exécutif s’expose surtout à de sévères critiques des scientifiques, depuis plusieurs jours de nombreux médecins réclament un nouveau confinement, voire une fermeture des écoles en pointant un risque d’une propagation très forte de l’épidémie comme au Royaume Uni, ce qui nécessite un confinement strict, comme le premier confinement en France.
Si nous continuons à ne rien faire, nous allons nous retrouver dans une situation extrêmement difficile, comme les autres pays, dès la mi-mars, prévenaient pour sa part le président du conseil scientifique, le 24 janvier.