Luke Ferry

Luke Ferry est un homme bien. Sa parole est d’or et puisqu’il a tribune elle vaut son pesant. Comme il chronique au figaro c’est dire la portée de ses propos.

Mais, après avoir sévi à l’éducation nationale, puis semble-t-il abandonné la vie politique qui ne voulait plus de lui, que fait-il de ses secondes, de ses minutes, de ses heures, de ses jours, ses nuits on s’en fout, de ses semaines, de ses mois, de ses trimestres, de ses semestres de ses années bissextiles ou non ?

Il porte ce qu’il croit le mieux faire, il nous donne la bonne parole du haut de son prétoire qu’on lui prête.

Et il nous met en avant un philosophe hurlant sous tous les toits l’entendant que l’égalitarisme est source d’injustice ; mais il n’oublie pas de dire tout de même PARFOIS.

C’est-à-dire en bon français non approximatif pas toujours…

C’est comme notre grand impérieux qui à l’étranger, le courageux, lâche que les français ne veulent pas se réformer, sous-entendu que lui et ses acolytes de tous bords sauf de gauche, aiment appellent de leurs poignées fermes toutes les réformes impactant les autres seulement.

Pour en revenir à l’égalitarisme, je ne vois pas comment l’on ose dévoyer un tel terme qui dit ce qu’il veut bien dire mais trop souvent fait savoir ce que d’autres malins sous-entendent.

L’égalitarisme n’est pas un truc, un nouveau machin qui tendrait à faire croire que si l’un ne peut prendre l’autre ne peut le faire.

Mais plutôt c’est une tendance à permettre à tout le monde et donc à chacun de pourvoir faire s’il le désire pareil que son prochain.

Ce n’est pas de mettre tout le monde au même niveau mais c’est de permettre d’agir au mieux de ses capacités et compétences pour s’élever et par principe celui qui en a plus que les autres doit aider les précédents à les acquérir.

Mais, sans doute pour un seigneur de cette trempe ce n’est que foutaise puisque cela aurait pour tendance d’abolir une certaine noblesse dont ils se gavent sans aucune modération.