L’inné n’est pas acquis

La réussite scolaires des enfants chéris des classes supérieures est innée gonflée à bloc par l’acquis que leur apportent leurs parents.

Et ce n’est pas l’école qui va arranger cela.

Au contraire, elle ne va que faire empirer le mouvement de chacun chez soi et les vaches seront bien gardées.

Où l’on sait qui détiennent ces bêtes et qui les traitent.

Les exemples farfelues de montée d’ascenseur ou de marches d’escalier ne représentent que les arbres de première ligne d’orée qui cachent avec soin la forêt touffue.

Ce n’est pas en disant à un enfant qu’il doit lire qu’il apprendra à lire, mais, plutôt à constater que les siens lisent naturellement sans avoir à être constamment devant le petit écran bouffeur de temps de cerveau disponible.

A moins, bien sur, qu’un voisin exemplaire ne s’invite et dirige, consciemment ou pas, le petit vers d’autres chemins qui lui permettront de prendre l’autoroute du grand train de vie.

Les anciens disent qu’avant c’était mieux que maintenant, l’ascenseur est en panne, les escaliers trop glissants.

C’est vrai qu’aujourd’hui, en pourcentage des gens en vie, il y a moins de fils d’ouvrier à pouvoir passer cadre.

L’on notera au passage, qu’il y en a encore moins à pouvoir franchir la barrière d’une frontière non dite du cadre supérieur.

Mais ce n’était qu’illusion.

Simplement, il y avait moins de monde se rendant possible aux métiers à pourvoir.

Aussi a-t-on été obligé de puiser dans le vivier des classes laborieuses toujours promptes à faire des enfants chair de canon.

Aujourd’hui, le constat serait plutôt, la pénurie de postes qualifiés revalorisant.

C’est pourquoi, l’on constate que des bacheliers plus quelque chose  volent le boulot des sans diplôme, sans grade.

Mais alors que ces premiers ne seront jamais les derniers, ces derniers le resteront tout le temps tant que les grands du pouvoir auront l’utilité du peuple à petites mains levées.

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