Hier était un jour pluvieux. Aujourd’hui, les malins nous forcent à reculer d’une heure. En conséquence nous sommes à l’heure d’hier puisque c’était hier.
Oh, bien sur, il faut suivre, prendre le train en marche comme ils disent.
Mais encore faudrait-il qu’ils roulent à travers le temps qui passe et par tous les temps.
Et, a priori, il n’est pas né d’hier celui qui verra sans broncher l’heure avancer ou reculer une bonne fois pour toute.
Puis, elle restera sans broncher à aller de l’avant en tournant de droite à gauche pour bien en comprendre le sens.
Mais, voilà, les gens du Nord de l’Europe voudraient rester comme aujourd’hui.
Non pas pour reculer d’une heure et en avoir une de plus pour dormir puisque c’est comme un fusil à un coup.
Mieux vaut que ce soit le bon, sinon tant pis.
Non, ces gens là veulent une heure de mieux pour leur vie à l’extérieur.
Mais, les gens du Sud – cela fait drôle allez le dire à ceux qui sont dans les hauts de France, anciens fourneaux dont les stigmates servent de pistes de ski – voudraient l’inverse afin de pouvoir en profiter une fois le travail terminé.
Les vieux, eux, s’en fichent un peu.
Quand ils se rappellent de l’heure qu’il fait c’est pour se souvenir qu’il n’y a pas d’heure pour mourir.
Et, de toute façon, le tic-tac de la pendule du salon le fait toujours de la même manière à toute heure pourvu qu’elle soit bien remontée.
Le temps de la bière n’est pas à une heure prés.
Le grand chef de cordée d’Outre Atlantique n’a rien d’autres à faire que de s’intéresser de prés à l’ergonomie de son portable fabriqué par un géant qu’il sommé de venir en son pays produire ce petit bijou.
Il a protesté contre la disparition d’un bouton qu’il jugeait bien utiles.
Il l’a fait savoir.
Après tout, il n’est qu’un consommateur comme les autres.
Libre à lui de faire la pub pour qui il veut.