Enfin, liberté retrouvée de n’avoir plus à prouver les causes de chaque déplacement en extérieur.
De plus, il n’y pas plus de frontière virtuelle départementale, ni régionale.
L’on respire mais toujours au travers ce foutu masque obligatoire à l’air libre alors que tout prouve qu’en extérieur l’on ne peut attraper ce foutu virus.
Sauf, bien sur, si l’on saute trop vite les gestes barrière pour embrasser goulûment son conjoint d’aujourd’hui.
Mais on peut faire confiance pour le faire en intérieur.
Mais, au-delà de ce grand retour en arrière positif, j’éprouve quelque nostalgie.
En effet, à chaque fois que je devais vaquer à mes courses, je me demandais toujours s’il s’agissait vraiment de l’essentiel.
Bien sur, le gouvernement avait tout fait pour m’aider en décidant à ma place des commerces ouverts et décidant pour moi que le remplacement de mes chaussures trouées n’était pas essentiel.
Par contre, il faut bien l’avouer, il avait compris mon besoin en me disant avec fermeté que je pouvais m’enivrer avec soin.
Mais, encore au-delà j’aimais bien de voir, avant de me décider où aller, que le premier item général de sortie de courses et d’ailleurs, il été marqué « pour se rendre dans un lieu de culte autorisé ».
ce qui d’ailleurs ne me laissait pas d’être songeur sur la nécessité de prouver le « autorisé ».
Bien sur, je n’irai pas jusqu’à rappeler la notion de laïcité qui veut que chacun est libre de sa pensée, notamment en la matière de libre croyance.
Bon, on ne va pas continuer de critiquer vainement, d’autant plus que l’aimable nous l’a laissée en cas déplacement impulsif lors de ce beau couvre-feu.
Çà va être la grande fête au Réveillon du jour de l’an.
Les gendarmes et le peuple en liesse vont danser la gigue avec gerbes d’étincelles et beaucoup plus si affinités.