Réflexions

L’homme fort

Au début, du moins pouvait-on le croire, l’homme fort était celui qui assurait la protection aux plus faibles.

Puis, au fur et à mesure de l’effeuillage du grand livre de, l’on s’est vite aperçu que ledit s’il acceptait de protéger c’était uniquement ceux qu’il voulait posséder, les autres au contraire il les abattait.

Car pour lui, n’existe qu’une règle celle qui consiste à une compétition éternelle, être le premier que ce soit grâce à ses performances physiques/intellectuelles, mais bien plus souvent sa rouerie.

L’homme fort, s’il sait qu’il a besoin d’êtres dépendants, ne supportent pas ceux qui se prétendent dépendants et libres.

Il n’aura de cesse d’inventer toujours de plus armes de guerre ou de lois pour instaurer un ordre utile au genre humain, qu’il puisse vivre en société mais selon son dictat, ses besoins à lui seul homme fort.

Pourtant, en parallèle, ont toujours existaient des groupes d’individus qui ont toujours pensé que l’union faisait force non pas pour renverser l’autre mais pour se soutenir mutuellement dans une vie sinon normale du moins supportable.

Et, cela l’homme fort n’en veut car que deviendrait-il alors ?

Mieux vaut laisser dériver ces êtres qui fuient un régime sinon fort du moins méprisable et invivable (les deux conditions ne sont pas forcément obligatoires), sont perdus sans emploi, errent sans toit et toi homme fort qui n’aime que les êtres serviles.

Oui, toi homme fort qui aime le libéral, l’ultra libéral ; qui n’admet de liberté de responsabilité que celle qui t’amène au pouvoir et t’y conforte et surtout s’arrête à ta personne pour mieux conditionner l’autre.

Que vive cette société où celui qui fait bénéfice sur le dos de l’autre est roi, celui qui est premier en compétition est sacré champion, celui qui défend et défait sa cour laisse courir les errants et est premier en son royaume.

Espérons qu’un jour femme ne s’en même ou si elle le fait qu’elle se rappelle que tout est interdépendance, que toi du dépend autant de moi que je dépends de toi : ce qui est gage de liberté et non de prison.

Jean-Claude Barousse

Photographe autodidacte, sans renier son passé “argentique” il a immédiatement pris le “virage numérique” et s’exprime principalement au travers ses images de paysages naturels et urbains. Il publie des articles et tutos dans des revues photographiques notamment les éditions Oracom et pour le compte de RiskAssur. Réalise des chroniques dans un site forum “Photophiles.com” et aide les membres de son forum “PhotoClub” à progresser dans leur pratique photographique. A la demande, il expose ses photographies originales individuellement ou lors de manifestations collectives et donne des cours sur les prise de vue et le développement numérique. Est membre de diverses association d’artistes picturaux”

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