Guerziz Naima est auteure de nombreux ouvrages, elle anime un blog, Les Chroniques de Naima (ngcoms.unblog.fr/) où elle met en valeur des auteurs, des artistes, des sportifs, des membres d’associations, des entrepreneurs et des entrepreneuses.
Guerziz Naima nous entraîne dans une histoire sans tabou, sans interdit, elle nous emporte dans la vie, dans la tête de Omer, un artiste peintre tombé dans la schizophrénie.
Au fil des pages, on oscille entre le monde réel et ce monde imaginaire qui vit dans la tête d’Omer. Par moments, l’imaginaire avec Van Gogh, Picasso et d’autres sont tellement présents, que cet imaginaire devient totalement réel.
Dans ce roman, Naïma Guerziz a l’art de nous transporter dans la schizophrénie de cet artiste peintre, de nous faire comprendre ce qu’est maladie, non pas avec des termes médicaux, mais avec la vision du monde au travers du regard d’Omer.
C’est passionnant, captivant, par instants, on en vient à envier Omer et son monde imaginaire qu’il voit, qu’il entend, mais c’est en même temps angoissant. Car, on a l’impression que Omer n’est pas capable de mettre une frontière entre le monde réel et ce monde présent dans sa tête.
Enfin, Omer, tout schizophrène qu’il est, n’est pas coupé et rejeter du monde réel.
Je ne vous dirais pas plus, j’en ai déjà trop dit. Une histoire, un roman à lire sans hésiter.