Naturalia III de Jonathan Jimenez aux Éditions Tempus Fugit

Les Éditions Tempus Fugit nous présentent “Naturalia III” de Jonathan Jimenez, plus connu sous le nom de Jonk, une référence mondiale dans la photographie de lieux abandonnés. Six ans après la parution du premier volume et trois ans après le deuxième, Jonk poursuit sa série à succès Naturalia, qui immortalise des lieux tels que des châteaux, hôtels, usines, églises et théâtres désertés par l’Homme et reconquis par la Nature.

À travers des images capturées dans une douzaine de pays, cet ouvrage invite à réfléchir sur notre place sur Terre, témoignant de la résilience de la Nature et de la nécessité d’adopter une attitude humble face à elle.

Ce troisième opus de la série Naturalia est un puissant témoignage visuel de la manière dont la Nature, souvent négligée ou oubliée, reprend progressivement ses droits dans des lieux chargés d’histoire humaine. Jonk, photographe et explorateur passionné, propose une série de clichés révélant la beauté surprenante de ces espaces abandonnés.

Dans cet ouvrage, Jonk nous entraîne à travers d’anciens châteaux, usines, demeures historiques, simples logements et théâtres en ruine. Ses photographies capturent des arbres perçant des planchers fissurés, des murs tapissés de lierre, et des racines envahissant des espaces autrefois remplis d’activité humaine. Le lecteur est invité à dépasser l’apparence de l’abandon pour apprécier la transformation de ces lieux en véritables écosystèmes naturels.

Cet ouvrage envoûtant incite à laisser libre cours à son imagination en tentant de deviner à quoi ressemblaient ces lieux avant leur abandon. Ces sites sont magiques, les couleurs sont magnifiques, et chaque photo semble plus belle que la précédente.

Enfin, Naturalia III ne se limite pas à une collection de belles photographies ; il véhicule également un message écologique fort. Jonk montre que, malgré l’impact humain, la Nature persiste, s’adapte et transforme les vestiges de l’humanité en paysages nouveaux et inattendus.

Un seul regret : l’absence de photos d’avant l’abandon des lieux photographiés. Il serait certes difficile pour Jonk de retrouver de telles images, car cela nécessiterait un travail minutieux pour localiser des clichés de ces lieux dans leur splendeur passée.

En aparté, si cet ouvrage vous donne l’envie de visiter des lieux abandonnés, gardez en tête que ce n’est pas toujours autorisé et que cela peut être dangereux. Les ruines sont fragiles, et le sol peut céder sous les pas du photographe.

Quitter la version mobile