Les clients des grandes surfaces sont aussi les victimes du marché de la viande bon marché

viande2107Nous laissons de côté le porc dont on ne connaît généralement pas la provenance et qui flaire l’importation d’origine européenne, à bas à coût.

Parlons du bœuf que l’on désigne pudiquement par « viande bovine », car il s’agit (dans la plupart des cas) de vaches laitières de réforme, qui se caractérisent par l’absence de goût et par sa coriacité, même face à un couteau bien aiguisé.

Pour cette raison on peut en faire des boulettes de viande bâchées, que l’on n’a pas besoin de couper et que l’on peut assaisonner à sa guise, pour lui donner du goût.

Pour se rabattre sur la viande hachée, il faut oublier le bruit fait, il y a quelques années, autour de filières de viande hachée contaminées dans les abattoirs peu scrupuleux en matière d’hygiène, un scandale étouffé et oublié depuis.

Les vaches de réforme, il faut bien que l’on les mange, dans le temps il y avait les appelés du contingent bien content d’avoir de la viande au repas et aujourd’hui, il y a les rayons de boucherie des grandes surfaces, où elle est débitée en tranches et vendue… pas si bon marché que ça.

L’industrie peut en absorber une partie, pour ses plats cuisinés « pur bœuf » garanti, une fois les réserves de chevaux de trait des anciens pays de l’Est épuisés, ce qui doit être le cas aujourd’hui.

Par contre il y aura toujours des vaches laitières de réforme en France, dont on ignorera toujours le juste prix.

Toutefois, nous avons en France des élevages de véritables bœufs de boucherie, comme les Salers, pour ne citer qu’une seule race parmi bien d’autres, réservé aux grands restaurants et que les connaisseurs, ceux qui en ont les moyens, trouvent dans des boucheries de choix de leur quartier.

Ceux-ci s’approvisionnent sur des circuits spécialisés, où l’on regarde la qualité et pas les prix.

Alors, bon appétit, aux amateurs de côtes de bœufs.

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