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Le Tour de France, une épreuve de longue haleine, peut être gagné par le mieux dopé

Maintenant que le départ vient d’être donné pour une boucle de 3 351 km, on ne parle que de Chris Froom, le coureur britannique qui a été blanchi par l’Union cycliste internationale, l’UCI après avoir été refoulé par la direction du Tour de France, pour cause de dopage.

Froom a failli perdre sa gloire de grand vainqueur de trois tours prestigieux, avant d’être blanchi, ce qui lui permet de poursuivre sa carrière, cette fois-ci, sans prendre le risque de passer pour un dopé en soignant une maladie malencontreuse, comme des crises d’asthme, dont sont souvent victimes, de notre temps, les champions cyclistes.

Certains observateurs pensent que le vainqueur d’une course cycliste est le mieux dopé.

Dans les semaines qui viennent, il ne s’agit pas de décevoir les millions de Français qui suivent le Tour de France à la télévision, malgré le mondial de foot qui se déroule en Russie.

Par contre, il faut surtout satisfaire les spectateurs qui se massent le long des routes où, après avoir couru après les objets publicitaires distribués généreusement par la caravane de voitures qui précède le peloton des coureurs, le voient, si tout va bien, comme c’est généralement le cas, passer en 45 secondes.

Certains se placent dans des zones plus difficiles d’accès, des montées en lacets ou des pavés, où les coureurs sont à la peine.

Certaines montées sont si raides, où les plus chanceux ont pu voir, mais c’est peut-être une légende, que des suiveurs sur des motos ont été distancés par des coureurs sur leurs bicyclettes.

Mais revenons, pour terminer sur les chances de Chris Froom, qui risque d’être hué par la foule lors de ses passages, de faire mieux que d’autres champions comme Anquetil, Merckx, Hinault et surtout Lance Armstrong, célèbre pour sa maîtrise du dopage.

Nous le saurons après l’arrivée du Tour, en haut des Champs Élysées.

Judex

Judex est un juriste de la vielle école qui a fait sienne la maxime du professeur Léon Mazeaud, son président de thèse de doctorat , "Que le droit ne s’apprend pas mais se comprend "  en ajoutant " à la condition d’avoir, si possible, l’intelligence du droit "

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