Le secteur de l’aviation contribue avec ses émissions de CO2 au réchauffement climatique
C’est également le cas du secteur maritime, non concerné par les mesures de lutte contre le réchauffement climatique, qui finiront par s’imposer à la collectivité internationale, avec l’aggravation croissantes de ses conséquences.
Pour la première fois, une étude publiée le 19 septembre par l’International Concil on Clean Transportation, un organisme indépendant dresse un premier inventaire mondial de émissions de dioxyde de carbone du secteur de l’aviation civile, qui s’accumulent dans l’atmosphère.
Il s’agit de 918 millions de tonnes de CO2 en 2018, alors que les émissions mondiales se sont élevées à 37,1 milliards de tonnes, ce qui représentent plus de 4% du total des émissions mondiales et incluent aussi les transports de marchandises.
Les vols longs courriers vers et au départ des États-Unis sont responsables d’un quart des rejets mondiaux de l’aviation civil.
On peut, à partir de ces données, bâtir un système conduisant à une réduction volontaire du transport aérien.
La première idée est de taxer le kérosène, dont la répercussion de renvoi sur les prix des billets devrait conduire réduire le nombre des voyageurs.
Comme cela ne prend pas le chemin, le second moyen est d’interdire, par voie d’autorité tout type de vols et de transports, avec la possibilité d’aller très loin, si la situation climatique s’aggrave.
L’aviation civile est en forte progression, de 32 % en 5 ans, l’Association internationales du transport aérien, l’IATA prévoit à l’avenir, une explosion du trafic avec selon ses estimations, le passage de 4,3 milliards de passagers en 2018 à 8,2 milliards en 2038, avec un nombre d’avions, passant de 24 000 à 48 000, le nombre de vols, 38 millions en 2018, devrait suivre la même courbe.
Cette prévision correspond à la courbe de réchauffement à cause des émissions de gaz à effet de serre établie par le GIEC, conduisant à une réchauffement de 7°C, loin des premières estimations, loin des limites de l’accord de Paris et totalement incompatible avec le changement de mode de vie qui s’imposera à nous, tôt ou tard.
D’après le premier écho de la conférence des chefs d’Etat et de gouvernement sur le climat des 23 et 24 septembre à l’ONU à New York , il faut dire RAS.
