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Le gouvernement a retenu la date de 28 juin pour la tenue du 2ème tour des élections municipales

C’était la date limite qui lui était donnée pour éviter de faire repasser un premier tour aux électeurs des quelque 5 000 municipalités concernées, dont celles des principales villes d’Ile de France, en tête Paris.

Le gouvernement a pris toutes les précautions avant de décider de convoquer des millions d’électeurs sans connaître les conséquences du déconfinement sur la circulation de la Covid-19, toujours présente, tout en sachant que l’abstention qui en résultera, faussera nécessairement le résultat du vote sera très importante, sans rapport avec celle enregistrée habituellement.

Lors du 1er tour tenu le 15 mars, à la veille de l’annonce du confinement, les abstentions ont atteint 56 %, mais grâce aux mesures de précaution prise dans les bureaux de vote, aucune progression de la contamination lui a été attribuée, quelque part.

Il a consulté bien entendu les experts du comité scientifique, qui lui ont donné un feu vert mitigé, pour lui permettre de lancer la campagne électorale et de faire organiser le scrutin par les mairies, qui ne se prononceront définitivement que 15 jours avant la date fixée, en fonction de l’évolution de la contamination, dont l’arriver d’une seconde vague ne peut pas être exclu, ce qui rend possible son report, probablement en 2021.

Ensuite, le gouvernement a consulté les partis politiques, dont les avis divergent et demandera au Parlement d’en débattre et de s’exprimer par un vote.

Le président de la République et le Premier ministre ont longuement consulté en quête d’un consensus manifestement introuvable tant les partis semblaient eux-mêmes divisés sur la meilleure du moment pour tenir le second tour, en fait, en fonction des situations locales dominantes.

À cette occasion, on a pu se rendre compte de l’importance des élections locales et particulièrement les élections municipales, dans notre vie politique.

Judex

Judex est un juriste de la vielle école qui a fait sienne la maxime du professeur Léon Mazeaud, son président de thèse de doctorat , "Que le droit ne s’apprend pas mais se comprend "  en ajoutant " à la condition d’avoir, si possible, l’intelligence du droit "

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