Le gouvernement a décidé de chambouler les droits d’inscription à l’université
Il est impossible de dire si ce qui a été décidé va réduire le coût des études supérieures pour les étudiants, par contre la baisse des droits d’inscription à l’université, qui devraient légèrement baisser fait protester les présidents d’université, qui déplorent cette décision dans un contexte où les moyens font, selon eux « cruellement défaut ».
Cependant, la baisse des droits est symbolique puisque pour la licence, ils passent de 184 euros à 170 euros et en master de 256 euros à 243 euros, mais c’est une question de principe.
Par ailleurs, la cotisation de Sécurité sociale des étudiants de 217 euros est remplacée par une « contribution à la vie étudiante » de 90 euros, sans que l’on sache ce qui masque, cette opération, car il faut bien combler ce trou supplémentaire de la Sécurité sociale, même si les étudiants ne lui coûtent pas trop cher.
Le ministère explique cette baisse dans un courrier aux universités, par le fait que les établissements bénéficieront du reversement d’une partie de la contribution et que celle-ci intègre la part du fonds de solidarité et de développement des initiatives étudiantes, le FSDIE, dont le montant minimum était fixé à 16 euros était jusqu’à présent récolté par le biais des droits d’inscriptions.
Ce n’est pas clair pour les non-initiés, il faut espérer que les destinataires de ce courrier, auront compris.
Dans un communiqué de presse, la Conférence des présidents d’université, la CPU fait part de son étonnement et regrette cette baisse « dans un contexte où les moyens font cruellement défaut pour l’enseignement supérieur et la recherche ».
En réponse, le ministère assure que cette diminution sera compensée par le nouveau fonctionnement avec la contribution vie étudiante, mais pas par lui.
Pour le président de la CPU il est absurde de retirer aux universités cet argent, quand on voit leur situation, alors qu’elles doivent faire face à une augmentation du nombre d’étudiants, au moment où il juge nécessaire, une dotation supplémentaire de 670 millions d’euros pour mettre en œuvre la loi « orientation et réussite des étudiants, la loi ORE.