L’assurance obsèques vient d’être qualifié de placement ruineux par le magazine 60 millions de consommateurs.
L’assurance obsèques est une assurance décès qui couvre un capital correspondant aux frais d’obsèques de l‘assuré, un risque certain, sauf que l’on ne sait pas à quel moment, il se réalisera.
Dans la mesure où il s’agit d’une assurance de masse, les assureurs qui pratiquent cette branche d’assurance, jouent sur le velours, en basant les taux de prime sur l’espérance de vie moyenne de la population assurée, avec une marge commerciale couvrant les frais d’acquisition et de gestion des contrats, qui sont considérables en pourcentage, pour les assurances de faible montant, le financement des provisions règlementaire, une marge bénéficiaire, le tout majoré de la taxe sur les convention d’assurance.
L’assuré, pour être couvert, doit verser la cotisation convenue, jusqu’à la fin de sa vie, dont le taux, proportionnel au capital assuré, dépend de son âge, à la souscription du contrat.
En raison des charges qui pèsent sur ce type d’assurance, il ne vaut mieux ne pas additionner les cotisations versées à l’assureur, car à un moment donné, leur total est, par la force des choses, égal, puis supérieur au capital assuré, c’est le prix à payer, pour la garantie fournie par l’assureur.
Les critiques formulées à l’encontre des assureurs qui pratiquent ce type d’assurance ne sont pas fondées, ils jouent leur rôle d’assureur de masse en répartissant le risque entre tous les souscripteurs, les uns meurent avant d’avoir versé l’équivalent de la garantie et les autres, ceux qui sont en vie, versent plus que ce que reçoivent leurs les bénéficiaires du capital, suite à leur décès, c’est ça l’assurance.
Il y a un point à signaler, celle de la dépréciation de la garantie par rapport aux frais d’obsèques, qu’elle doit couvrir, à cette dépréciation, il y a deux causes, l’inflation et l’augmentation du coût des obsèques.
Celui qui veut éviter à sa famille toute dépense le jour de son décès, peut faire réviser en hausse le capital garanti, moyennant une cotisation supplémentaire.
