L’accord de l’exportation des céréales de l’Ukraine à partir de la mer Noire a été reconduit, sans la participation de la Russie

Il a fallu l’invasion de l’Ukraine pour savoir que ce pays était le grenier à blé qui approvisionnait régulièrement un grand nombre de pays Africains, tributaires des importations de céréales, notamment en provenance de l’Ukraine, mais aussi de la Russie.

La récolte de 2021 en Ukraine était tout à fait normale et stockée comme d’habitude dans des silos situés dans les ports sur la Mer Noire, principalement dans les plus important d’entre eux à Odessa, en attente de livraison, appelé par les pays destinataires au rythme de leur consommation, par manque de moyens de stockage appropriés sur place, quand les livraisons ont été bloquées par la marine Russe, stationnée à Sébastopol en Crimée, il devrait y avoir 20 millions de tonnes de céréales, en attente de livraison.

Les négociations laborieuses avec la Russie, menée par l’ONU avec le concours de la Turquie qui garde l’entrée de la Mer Noire au détroit du Bosphore a permis de sortir un peu plus de la moitié du stock, sous contrôle Russe, avant d’être interrompu par des faits de guerre, qu’il est impératif de rétablir car le risque de famine demeure en Afrique, si ces céréales ne sont pas livrées, ce qui va d’ailleurs poser un problème sérieux en 2023 car on ignore qu’elle est la quantité récoltée cette année et disponible pour l’exportation, en Ukraine

Pour le moment, il s’agit d’exporter les stocks disponibles de la récolte 2021, ce qui implique l’Ukraine, la Turquie et les Nations Unie, qui ont confirmé la prolongation de l’accord initial pour quatre mois, permettant les exportations de céréales depuis les ports d’Ukraine en mer Noire, ce qui implique bien entendu l’accorde de la Russie, qui n’a pas encore pris position

Le secrétaire général de l’ONU Antonio Guterres a salué la nouvelle de la prolongation de l’accord dans un communiqué transmis par le Centre de coordination conjointe basé à Istanbul, qui supervise les mouvements des navires via le Bosphore.

Les quelque dix millions de tonnes de céréales encore bloquées dans les silos sont indispensables pour stabiliser les cours sur les marchés internationaux et pour ravitailler les populations les plus exposées à la famine.

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