La SNCF depuis sa réforme manque de chance
Cela a commencé cette année par une grève sans motif réel, de 3 mois d’avril à juin, car cette réforme était indispensable, sans faire de tort à personne et certainement pas aux cheminots en place, qui conservèrent leur statut.
Aujourd’hui, la réforme doit être mise en œuvre, dans une situation financière aggravée par les pertes infligées à la SNCF par la grève et la perte de prestige que les cheminots avaient acquis par leur comportement durant l’occupation allemande.
La première claque reçue, remonte à la veille d’un grand départ en vacances, cet été, du fait de l’immobilisation de la gare parisienne de Montparnasse, privée d’électricité alimentant la gare, suite à l’incendie de la station électrique d’EDF, sans solution de rechange immédiate, qui la desservait.
Un tel incendie est parfaitement prévisible, ce n’est donc pas un cas de force majeurs, ce qui oblige, par ailleurs les sites isolés, de disposer d’une double alimentation d’électricité indépendante l’une de l’autre, ou de disposer, en cas d’impossibilité, de groupes électrogènes, en mesure de prendre le relais.
Selon EDF, La SNCF aurait omis de demander cette double alimentation, par ignorance ou par volonté d’économie, ce qui reste à vérifier, en se demandant si d’autres gares importantes ne se trouvent pas dans la même situation.
La seconde claque vient de lui d’arriver, cette fois-ci la veille du grand retour de vacances de fin août, par le déraillement d’un TGV à l’entrée de la gare Saint Charles à Marseille.
Il s’agit du TGV 6045, parti des Paris à 14 h 37 avec 350 voyageurs à son bord, plus les agents de la SNCF.
Ce TGV, circulait, à l’entrée de la gare à vitesse réduite, avant de sortir de la voie, ce qui fait que cet accident n’a pas fait de blessés, mais, selon la SNCF, le trafic au départ et à l’arrivée de Marseille, sera perturbé pendant plusieurs jours.
Selon le directeur régional de la SNCF en PACA « un retour au trafic normal prendra plusieurs jours mais il a annoncé un trafic normal pour les TGV ».
Dans l’immédiat, seules neuf voies sur seize sont disponibles pour le trafic, en sachant que le travail de relèvement et de dégagement du TGV touché prend du temps, puis il faut réparer la voie, ce qui reporte au début septembre la reprise totale du trafic de la gare Saint Charles.
Dans l’immédiat, la SNCF n’a pas donné d’éléments sur les raisons de cet accident.