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La santé arrive en tête des préoccupations des consommateurs

Les scandales sanitaires, les émissions à la télévision qui dévoilent les coulisses de l’industrie agroalimentaire, de même que les études médicales informent le grand public, faisant le lien entre ce que l’on mange et des pathologies comme l’obésité ou, pire encore le diabète et le cancer, font office d’électrochoc dans la population.

Le dernier scandale mis sur la place publique, celui du lait infantile de Lactalis à la salmonelle, montre les limites de l’autocontrôle qui a été pratiqué par cette entreprise et les aléas des rappels de produits dans les circuits de distribution.

On est en droit de se demander, si c’est un cas isolé, tout au moins en ce qui concerne les contrôles des matières premières et de la fabrication, si Lactalis n’a pas eu de chance, où s’il s’agit d’un relâchement général des contrôles internes.

J’ai connu l’époque où, dans l’agroalimentaire les produits sensibles étaient mis en quarantaine, classés indisponible, en attendant de subir un ultime contrôle, lot par lot, avant de quitter le magasin et où un retrait de produit déclenchait un branle-bas général, qui mobilisait toute l’entreprise, dont la réputation était en jeu.

À ces préoccupations sanitaires, tout à fait naturelles, viennent s’ajouter les coups de boutoir d’associations pas toujours désintéressées, désireuses de bannir de la table tout produit animal, en multipliant la publication de vidéos chocs montrant la maltraitance des animaux de boucherie dans les abattoirs et d’animaux en batterie, ce qui est une triste réalité, à combattre avec toute notre énergie.

Les élevages sont également stigmatisés pour leur consommation d’eau, un bien naturel que l’on croyait inépuisable, alors qu’il ne l’est pas.

Le même problème se pose aussi, selon les régions, pour la production agricole, ce qui fait qu’il y aura des choix à faire, pour la meilleure utilisation de la ressource en eau.

En cette période de réchauffement climatique et tant que la population mondiale à nourrir augmentera, l’hygiène alimentaire globale sera de plus en plus difficile à tenir.

Judex

Judex est un juriste de la vielle école qui a fait sienne la maxime du professeur Léon Mazeaud, son président de thèse de doctorat , "Que le droit ne s’apprend pas mais se comprend "  en ajoutant " à la condition d’avoir, si possible, l’intelligence du droit "

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