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La présence des pneus usés dans la nature compromet la santé du bétail

L’utilité des pneus usés pour les agriculteurs pour maintenir les bâches d’ensilage est une aubaine pour les fabricants de pneus, les premiers en ligne pour récupérer et recycler les pneus usagés, dont toute la matière est théoriquement recyclable mais dont la masse à traiter et à utiliser pose question, même s’ils s’y sont engagés, il faudra du temps pour la mise en place des équipements de traitement.

La présence de ces pneus dans la nature fait tache et favorise, dans l’eau qui s’y accumule et stagne, la prolifération des moustiques, notamment des moustiques tigre tant redoutés.

A en croire l’Association Robin des Bois les bovins qui broutent dans les champs ingèrent tous les débris qu’ils trouvent, notamment des morceaux de pneus utilisés par les exploitants agricoles qui, au fil du temps libèrent des microcaoutchoucs et des fils de ferraille, qui finissent par se trouver dans la panse des bovins et par provoquer chez eux des abcès, inflammations et tumeurs.

Pour lutter contre ce phénomène, un accord visant à récupérer les millions de vieux pneus, vient d’être signé avec la filière pneumatique, pour la récupération des vieux pneus aux frais des fabricants, sous l’égide du ministère de l’écologie.

Dans une évaluation qui remonte à 2006, l’Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie, l’Ademe estimait le tonnage du nombre de pneus à récupérer à 800 000 tonnes, qu’il faudra traiter, à fur et mesure de leur récupération, ce qui prendra un certain temps.

Il ne s’agit pas de les stocker, mais de les recycler en limitant les risques de pollution dégagés par les produits chimiques à base de leur fabrication et d’émission de gaz à effet de serre, tout en trouvant des débouchés pour les produits récupérés.

Il ne s’agit pas d’une mince affaire vu les quantités à ramasser et à traiter sur le territoire.

Judex

Judex est un juriste de la vielle école qui a fait sienne la maxime du professeur Léon Mazeaud, son président de thèse de doctorat , "Que le droit ne s’apprend pas mais se comprend "  en ajoutant " à la condition d’avoir, si possible, l’intelligence du droit "

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