La pêche d’un poisson géant d’eau douce
Lorsque l’on parle de pêche à la ligne, en eau douce sur les bords d’un lac ou d’une rivière, on imagine une canne à pêche légère (pourquoi pas en bambou) en train de taquiner le gardon.
Une activité tranquille et calme, qui permet de passer un bon moment au calme.
Mais, en eau douce, on peut trouver une espèce de poisson qui peut être beaucoup plus imposante, si on décide de partir à la pêche du silure.
Le silure n’a rien à voir avec un gardon, contrairement au gardon, il n’a pas d’écaille, mais une peau « gluante », « glissante » tirant sur le vert-marron.
En termes de taille, on est très loin de noter gardon les silures adultes mesure entre 1,5 et 2 mètres de long, mais on peut en pêcher des plus grands, le record d’un silure pêché – en France – serait de 2,74 mètres à en croire internet. Son espérance de vie atteint environ 20 ans.
Le silure vie en profondeur, il est possible de le pêcher depuis une barque, ou depuis la berge avec soit un vif (un petit poisson vivant) en guise d’appât), soit une grappe de vers de terre, soit une cuillère ondulante (pour une pêche en lancée/ramenée). Mais le silure peut également se laisser attirer par quelques grains de maïs ou un bout de fromage. Tout est possible avec ce gros poisson.
Ce n’est pas d’attirer un silure et de le faire (c’est le cas de le dire) « mordre à l’hameçon », il faut ensuite le sortir de l’eau. C’est un poisson combatif, et il a la taille et le poids (plus de 100 kg) pour donner des sueurs froides au pêcher qui vient de le piéger avec sa canne à pêche.
Pour le sortir de l’eau, il faut être prudent, avoir, notamment de gros gants robustes et faire attention de ne pas le blesser. Effectivement, souvent les pêcheurs de silures, les attrapent pour le sport, prennent et les remettent à l’eau. Toutefois, que c’est à poisson à la chaire ferme, presque sans matière grasse, qui peut être dégusté rôti, en brandade, en carpaccio,…
À chacun de faire sa manière de pêcher. Mais, ce qu’il ne faut pas est de pêcher un silure et de l’abandonner sur la berge, autant le remettre à l’eau.