La mort

L’on peut en sourire et rire comme le pensait Adèle, femme de charcutier.

L’on peut la sacraliser dans ces lieux sacrés quel qu’en soit la religion exerçait. L’on peut la défier dans ces combats épiques dont souvent la noblesse m’échappe.

Mais, la mort est souveraine, seule destinée certaine dont la date fatidique seule reste encore indéterminée ce qui permet à notre société de consommation de sauter dessus en proposant des garanties d’assurances qui ne le sont pas.

La mort est souvent représentée par une faucheuse qui autorise par son action à d’autres êtres d’exister sinon trop de trop ferait un trop plein privant sans doute de vie certains, voire l’humanité entière si Noé ne revient à temps.

La mort recouvre ses plus beaux atouts lors de fêtes païennes ou religieuses, lors de jours consacrés à nos chers disparus.

Il est vrai, que là aussi, le commerce est de mise et qu’il vaut mieux sauvegarder l’investissement non pécuniaire, car disparu, mais moral.

De celui qui permet au restant de continuer à espérer sans toutefois oublier que les cimetières sont remplis d’indispensables et que les meilleurs partent.

Espérer néanmoins que l’ordre des choses demeure et meurent les premiers avant les derniers, même si la concurrence est de plus en plus rude sur l’avancée de la vie.

Naître pour mourir est-ce une bonne raison ?

Sans doute est-ce pour cela qu’aucun avis n’est demandé à celui qui sera.

Mais, la vérité est que cela est indispensable si, un instant, un court instant, l’on accepte d’oublier soi pour penser espèce.

Ainsi, la vie suivie de la mort prend corps, essence pour que survive d’abord l’espèce, puis qu’elle puisse en vivre forte de toutes ses expériences cumulées.

Un jour très certainement, Vie sera meilleure, si toutefois, certains fous savants égoïstes ne réalisent pas concrètement un projet de vie éternelle signe de disparition de l’espèce humaine.

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