Internet : protection illusoire des enfants
Comme le monde réel, le monde virtuel internet est peuplé de tout et n’importe quoi. Et dès le plus jeune âge les enfants ont envie d’y aller.
Rapidement, ils ont un smartphone dans leur poche et là c’est l’internet sans limite et sans contrôle.
Bien entendu, il y a d’illusoire logiciel de protection parentale, que les jeunes arrivent à contourner sans grandes difficultés.
Ainsi leurs smartphones leur permettent d’aller sur tous les sites, même s’il y a pour certains de limites d’âges : notamment pour les réseaux sociaux type Facebook (mais les plus jeunes trouvent celui-ci ringard et vont sur d’autres réseaux) et les sites pornographies.
Lors de l’entrée sur ces sites ou de l’inscription, rien n’interdit à des ados de 12 ou 13 ans (ou même moins) de mentir sur leur âge. Résultats, les ados et pré-ados regardent des séquences pornos de plus jeunes, s’inscrivent sur des réseaux sociaux en publiant n’importe sans se rendre compte des conséquence que cela peut avoir.
Quel contrôle peut mettre en place ?
Rien, sauf à avoir une société totale sous contrôle ressemblant à celle du roman d’anticipation « 1984 » de Georges Orwell.
Ou toute personne ayant un smartphone ait ses empreintes digitales ou rétiniennes enregistrées par le Ministère de l’Intérieur.
Emprunte utilisée pour se connecter sur un site interdit à certaines populations (âge minimum ou autre), à ce moment-là pas de triche possible. Sauf à demander à quelqu’un d’autre de se signer au moment de la connexion, ce qui limite la triche.
Personnellement, je n’aimerais pas vivre dans un mode aussi… contrôlé.
Alors que faire pour protéger les plus jeunes ?
En dehors, non pas de la mise en place d’interdit, mais d’une sensibilisation aux dangers d’internet. Leur faire prendre conscience qu’il y a des familles de sites qu’il faut éviter lorsqu’on est trop jeune. Je ne vois pas.
Mais, cette sensibilisation a des limites et peut avoir un effet pervers, de pousser les plus jeunes à aller voir ce qui est… interdit. L’humain est curieux, et ce qui est interdit donne encore plus envie de l’essayer.
« Il faut que jeunesse se passe » et espérer – simplement – que plus la plupart des jeunes fréquentant trop tôt certains sites internet, que cela n’est pas de conséquence sur leur comportement présent et futur.