Interdit

Une des candidates que l’on n’entendait pas tellement elle est petite a tout de même réussi à faire parler d’elle à la radio un samedi de bon matin où seuls les lève-tôt assumaient une présence, hagard.

Mais, elle ne s’exprimait pas, une certaine complaisance ne va plus loin que pour les gros poissons ou beaux gibiers ; seule une de ses propositions a été passée en revue par des experts bien intentionnés.

Enfin, un seul, le grand le beau directeur de l’organisme en charge du travail, bien placé pour parler de cette mesure phare : l’interdiction de tout licenciement.

Hé bien ce monsieur, taclant la belle qui informait que bien que notre première de classe routière ait engrangée de beaux bénéfices, s’est tout de même résolue à virer quelques salariés donnant un mauvais sens penché à une balance pour pendus.

Cet expert attrapant l’exemple au rebond demandait si l’on pouvait conduire une voiture en ayant le droit d’appuyer sur l’accélérateur sans jamais pouvoir le faire sur la pédale de frein. La réponse est évidemment NON, la demande est révoquée.

Merci Mon sieur pour votre compassion au sujet des victimes (collatérales, elles aussi ?) de votre bon savoir-faire économique-social capitalistique.

Mais ce serait mieux si vous ne la fassiez pas savoir.

Moi, je répondrai : « a-t-on jamais vu une entreprise conserver ses salariés à perpète et embaucher sans compter tout le temps ? ».

Mais, bien sûr, cet individu n’a pas imaginé une seule fois ce que serait la vie des salariés de base voire d’un milieu bien fatigué, si une politique sociale subtile s’instaurait obligeant les entreprises à faire preuves d’imagination pour conserver leurs salariés dont elles dépendent.

Vous imaginez ?

Ces messieurs et mesdames auraient enfin l’occasion de goûter aux joies d’un bon travail bien rémunéré comme ce Monsieur expert trop conservateur pour partager…