Il ou elle ordonne

Ouf, l’on respire, car l’on croyait, un moment, qu’ils allaient discuter du bien fondé de leur si belle réforme pour sauver notre joyau de transport en commençant manu militari par l’abandon express du statut de cheminot qu’il en coûte de trop.

Mais non, le bon ministre bien installé à droite de sa droite l’a confirmé, cette belle réforme qu’elle est nécessaire, on vous l’a déjà dit bande d’analphabètes, se fera en mode Tgv d’ordonnance recommandée.

Ce n’est pas de gaité de cœur, mais dans le bas peuple il y a tellement d’abrutis que c’est perdre son temps que de discuter inutilement.

Ils ne comprennent même pas qu’avant de redistribuer, sans doute par ruissellement, il faut éponger la dette faite par ces riches entreprises dont il est le servile, mais droit serviteur.

Et ce n’est pas la donation annuelle sans tacite reconduction qu’elle est permanente, de quelques milliards d’Euros fait aux riches qui changera quelque chose.

Crevez bon peuple ignare, et vos maîtres survivront dans l’opulence car il est prouvé que là où il y a beaucoup de pauvreté, il y a beaucoup de riches.

C’est la Loi naturelle de l’économie qui libère les énergies des puissants.

Il est bon d’être intraitable avec les petits, cela donne à voir ce qu’est la puissance.

Regardez le guignol borgne qui s’escrime à jouer la force obscure pour vendre sa vieille brocante de souvenirs à faire vomir.

Avec les riches, les puissants, l’on discute du comment l’être encore plus.

Et puis au partage pour tous, il vaut mieux faire moitié, moitié, ce qui est à moi l’est définitivement, ce qui est à toi se discute constamment.

Bien sur, la moitié naturelle est représentée par les pauvres et moyens pauvres, l’autre belle moitié par les riches et plus riches encore que tu n’en meurs même pas.

Les premiers sont plus nombreux, c’est bien ils peuvent se réchauffer, regardez ces débrouillards sur les pavés quand il fait froid.

C’est bien, c’est la loi qui explique naturellement les inégalités qui peuvent faire mourir ceux qui ne supportent pas ; mais l’on ne peut rien n’y faire..

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