Réflexions

Harcèlement… ou sont les limites ?

Mettons de côté la violence physique qui dépasse la notion de harcèlement.

Qu’une personne abuse de sa force physique contre une autre personne (que ce soit un homme contre une femme ou contre un homme, ou une femme contre une autre femme ou un homme), c’est faible d’esprit qui n’a d’autre moyen d’expression que ses poings. Souvent des mots peuvent être plus blessants, plus meurtriers qu’une paire de claques ou un uppercut.

Qu’une personne tente de « tripoter » ou de violer une femme ou un homme, de s’exhiber. Ce n’est pas du harcèlement, c’est de la violence qui doit être très lourdement condamnée.

Mais revenons au harcèlement, qui est quelque chose de plus sournois, de plus vicieux.

Le dictionnaire Larousse donne trois définitions pour « harceler ».

  • Soumettre quelqu’un, un groupe à d’incessantes petites attaques.
  • Soumettre quelqu’un à des demandes, des critiques, des réclamations continuelles.
  • Soumettre quelqu’un à de continuelles pressions, sollicitations.

Avec un mot qui revient dans chaque définition : « soumettre » et avec une notion de répétition.

Cela signifie qu’il n’y a pas harcèlement dès l’instant où l’on fait une remarque et une seule.

Si, dans le monde du travail, un supérieur qui va dire à un collaborateur qu’un travail n’a pas été bien exécuté, ce n’est pas du harcèlement, mais s’il ne répète à chaque fois qu’un travail est fourni par le même collaborateur, on peut s’interroger :

  • Soit le collaborateur est nul et il faut entamer une procédure avec les Ressources Humaine,
  • Soit… c’est du harcèlement.

Si, dans le monde privé ou du travail, un homme fait un compliment à une femme (qu’elle est élégante, qu’elle a une belle coiffure,…) Ce n’est pas du harcèlement, sauf si cet homme fait ce type de remarque, à la même femme à longueur de journée et fil du temps. Je crois, que ce n’est pas davantage du harcèlement, si un homme propose à une femme de prendre un verre, d’aller au cinéma, au restaurant,…

J’écris un « homme vis-à-vis d’une femme », mais cela peut être le contraire « une femme vis-à-vis d’un homme » ou bien « une femme vis-à-vis d’une femme » ou « un homme vis-à-vis d’un homme ».

On peut faire un compliment, on peut proposer quelque chose.

Ce qu’il est interdit, est la répétition, si face à une proposition la réponse est « NON » alors c’est « NON », sinon c’est du harcèlement moral pour pousser la personne à la dépression au suicide, ou sexuel.

Le fait de refaire une tentative peut après un « NON », c’est du harcèlement. Peut-être que la personne qui aura dit « NON » se dira « dommage, j’aurai dû dire OUI »… tant pis, ou bien à elle de faire une proposition.

Mais, il ne faut pas imaginer, comme je l’ai lu, que les relations homme/femme deviennent impossibles.

Ce qui est inacceptable est « drague » lourde et répétitive, des phrases grossières que certains se permettent au passage d’une femme comme « t’es bonne ».

Maintenant, même au XXIème siècle et l’égalité femme/homme, pour qu’une relation existe, il faut bien que l’un des deux fasse… le premier pas, et qu’importe que ce soit l’homme ou la femme.

Mais si c’est « NON » alors c’est à prendre au premier degré c’est « NON ».

Olivier Kauf

Consultant depuis plus de 30 ans, Je suis depuis une dizaine d'années journaliste, professionnel dans le domaine des risques et des assurances pour le e-mag RiskAssur-hebdo (https://www.riskassur-hebdo.com) et témoin de mon époque pour https://notre-siecle.com et https://perelafouine.com RiskAssur, Notre-Siècle et PèreLaFouine proposent chaque jour de nouveaux articles issus de la rédaction : la vie des sociétés (nominations, acquisitions, accords, …), des tests/présentations de produits, des ouvrages (professionnels, romans, bd, …), … Je peux : - présenter vos produits ou nouveaux ouvrages (il suffit de me les envoyer) - écrire sur des sujets à la demande pour du référencement SEO - publier vos communiqués de presse - Publier vos AAPC - … Une question, une remarque : olivier@franol.fr

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