Gestion par le privé du stationnement à Paris dès 2018
Je savais que nombre d’automobilistes se garant le long des trottoirs de Paris ne mettaient pas d’argent dans les parcmètres, que je ne savais que le pourcentage dépassaient les 90%.
Certains disent que le stationnement devrait être gratuit à Paris, couvert par les impôts locaux.
Pourquoi, mais ils ne seraient pas juste de faire payer aux parisiens qui n’ont pas de voiture des places de stationnement n’ont ils n’ont que faire. Par ailleurs, pour quoi les parisiens payeraient pour les non parisiens qui viennent à Paris avec leur voiture.
Posons la question dans l’autre sens, Il n’est pas normal que les automobilistes refusent de payer pour stationner dans le long des trottoirs parisiens, alors qu’il faut payer pour prendre le métro ou le bus, payer pour utiliser un Vélib, payer pour utiliser une Autolib, payer pour prendre un Taxi ou VTC.
Il n’y a rien de gratuit dans la vie.
Aujourd’hui, les services municipaux n’arrivent pas à gérer convenablement les délits de stationnement, la municipalité (mais ce n’est pas une première mondiale) a décidé de confier au secteur privé cette gestion (comme c’est déjà le cas pour l’enlèvement des voitures en stationnement gênant). Comme tout le monde j’ai déjà assisté à l’enlèvement de voiture par ces entreprises privées, ils sont super-efficaces.
On peut imaginer que les futurs « pervenches » du privé seront également d’une efficacité redoutable.
Ça obligera les automobilistes soient à mettre de l’argent dans les parcmètres, soit à ne plus venir en voiture à Paris.
Il est indéniable que ça fera rentrer de l’argent dans les caisses de la municipalité parisienne. Entre nous, c’est de l’argent qui devrait aujourd’hui rentrer si les automobilistes payaient au lieu de voler. Ce n’est pas une taxe de plus, c’est juste la mise en place d’une organisation permettant d’empêcher de tricher. C’est tout.
C’est aussi un moyen de pousser les automobilistes à moins venir à Paris en voitures, mais faire payer (pour de vrai) le stationnement, c’est moins violent qu’à Londres avec les péages urbains pour entrer en centre-ville.
Dans d’autres villes, comme en Autriche, à Vienne, Kärtnerstrasse la rue principale de Vienne est piétonne et les autres rues ne sont vraiment pas pratiques pour les voitures, en dehors du « ring » la route qui fait le tour de Vienne point de salut pour les voitures.
À Rome, le centre-ville bien qu’accessibles aux voitures sont composées de toutes petites rues avec de nombreux piétons (Romains et Touristes) où le seul salut est de rouler au pas, quant à stationner, c’est encore une autre histoire. Reste quelques grandes artères où la circulation est possible.
De l’autre côté de l’Atlantique, à New-York, ou plutôt à Manhattan, le spectacle de la circulation vue « d’en haut » m’a toujours frappé. On voit circuler, presque exclusivement, des voitures jaunes (les taxis) et des voitures noires (les limousines, les VTC). Effectivement, à Manhattan les places de stationnement sont rares et stationner n’importe où coûte horriblement cher.
Le phénomène de pousser les voitures individuelles à ne pas venir en centre-ville ne date pas d’hier et n’est pas spécifique à Paris.
Il est loin le temps du « Dieu Voiture », à l’époque, en France du président Pompidou, où il voulait au-delà des voies sur Berges (qui sont en train d’être fermées), créer des autoroutes sous Paris pour traverser la capitale.
Alors, on peut dire que le fait de faire gérer le stationnant dans Paris est dans l’air du temps et qu’effectivement, il y a l’idée de chasser progressivement les voitures de Paris.
