Dérèglement climatiqueRéflexions

En Australie les coraux de la Grande Barrière ont mal résisté à la dernière vague de chaleur

Déjà, au printemps 2018, des études conduites par des chercheurs du Centre of Excellence for r Coral Reef Studieds avaient mis en évidence une mortalité catastrophiques des récifs de cette formation emblématique, longue de 2 300 km, inscrite au Patrimoine mondial de l’Unesco.

Ce premier dépérissement était dû aux vagues de chaleurs extrêmes enregistrées en 2016 dans cette zone.

Pourtant, une autre étude, émanant des mêmes auteurs, avait apporté une lueur d’espoir en montrant que certains récifs avaient été relativement épargnés par le retour des pics de chaleur en 2017 pourtant plus intenses encore que ceux de 2016, grâce à une mémoire écologique des évènements passés, qui leur conférait une forme de résilience.

Cependant, une nouvelle étude paru le 3 avril de cette année dans la revue Nature, assombrit à nouveau l’avenir de la Grande barrière des coraux en faisant apparaitre une chute brutale de la capacité des organismes coralliens victimes du blanchissement à se repeupler.

Pour renouveler leurs populations, les coraux recourent à un processus que les scientifiques appellent le « recrutement larvaire » un élément crucial des ensembles coralliens pour leur maintien.

Les chercheurs ont comparé le niveau de ce recrutement en 2018 à celui de la période 1996-2016, durant laquelle ils avaient effectués plusieurs séries de relevés et ce sur des dizaines de sites de la Grande Barrière.

Il apparait que par rapport aux deux dernières décennies, le recrutement larvaire a globalement baissé de 89% , un recul vertigineux auquel n’échappe que la partie sud de l’ensemble corallien, moins touché par les dernières vagues de chaleur, la baisse étant la plus marquée là où les vagues de chaleur ont provoqué le plus de dommages, c’est que l’auteur de la dernière étude a traduit par une formule lapidaire : « Les coraux morts ne font plus de bébés ».

Judex

Judex est un juriste de la vielle école qui a fait sienne la maxime du professeur Léon Mazeaud, son président de thèse de doctorat , "Que le droit ne s’apprend pas mais se comprend "  en ajoutant " à la condition d’avoir, si possible, l’intelligence du droit "

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