Dis-leur toi
Comme dans toute histoire mafieuse, même si dans le cas présent l’on en est loin d’en faire une réalité, c’est par les finances que l’on arrive à arrêter les trafics.
Ici, dans une île d’appartenance française que l’Italie nous a refourgué en sachant ce qu’elle faisait, l’inspection des dites finances s’est réveillée pour dénoncer quelques pratiques séculaires et singulières.
Les taxes sur l’alcool produit et consommé sur place et le tabac sont exagérément basses non pas que la santé sur cette belle île soit meilleure qu’ailleurs – au contraire le taux de cancer induit est de 25 % plus élevé qu’en métropole.
Lorsque père meurt, les droits des impôts ne sont qu’à hauteur de la moitié de la valeur dudit bien.
Et encore, faudrait-il être fou pour payer quoique ce soit car outre les optimisations patrimoniales exercées par les métropolitains, les riverains coutumiers de l’île peuvent se faire construire une belle demeure avec une ristourne d’au moins 30 % payée par l’état s’ils passent par une société créée à cet effet.
Les insulaires veulent bien de l’argent des touristes étrangers français mais pas trop de la présence de ces derniers, c’est sans doute pour cela qu’il ne veille pas trop à la qualité de l’eau en ces saisons festives malgré les subventions étatiques reçue.
Une initiative intéressante, parmi d’autres, celle d’entreprises ayant pris conscience qu’elles ne pouvaient pas exister dans des quartiers déshérités où les jeunes n’ont aucune formation, peut-être seulement un savoir faire de rues.
Alors sous l’égide d’une association, fortement aidé par madame la maire qui en a marre d’être au top du décrochement, lesdites entreprises, soutenues en cela par leur patron respectif, ont mis en place des formations inclusives et devraient définitivement faire travailler dans des conditions correctes et stables des jeunes qui ne pensaient pas que ce soit possible pour eux.
Bien sûr, les caïds de ces quartiers vont résister.
Peut-être faudrait-il leur proposer des formations supérieures en management….