Dimanche

Allons tous à l’église fêter les morts de Barcelone en deux petits attentats d’autres croyants d’un bord nouveau.

Et priez pour ce défilé auquel vous n’avez pu participer vu l’éloignement et la cherté du voyage pour le souvenir d’un déjà disparu d’une légende toute noire.

Et pourquoi ne pas en faire autant pour cet assassin de Russie qui n’en comporte guère en son sein.

Après tout on ne sait rien de ce dernier si ce n’est son triste destin, peut-être était-il considéré comme un saint ? …

S’il en avait eu le temps sur que ces voyageurs bloqués sur les rails d’un train ne voulant passer au travers les flammes, ils se seraient joints aux applaudissements et silence d’une minute destinés aux morts rappelés ci-dessus et, peut-être, à tous les autres concernés.

C’est bizarre, mais comme une impression de Charlie pas mort, même si l’indignation et les défilés ont déjà pris l’aspect rituel d’une triste habitude.

Mais certains se consolent en racontant leurs témoignages vécus et ou en constatant, telle cette mère que son enfant tuée a été selon elle magnifiée : l’on a la gloire que l’on peut même posthume c’est d’ailleurs l’extraordinaire réalité des saints sanctifiés après leur envol ailleurs.

Comme les artistes en déshérence de leur vivant et enrichissant d’autres illustres inconnus de leur mort bienvenue ; mais c’est une autre histoire.

À boston, il n’y avait pas de place, à ma SNCF 4 000 passagers n’en ont peu de trop non plus.

L’attentat de Barcelone a éliminé 5 suspects terroristes sur 9, de quel côté étaient leurs familles au moment du recueillement royal ?

Et ces touristes en mal de repartir chez soi à défaut de pas assez de trains ou d’avions de retour, pas de place…

Mais un espoir demeure en Finlande un suspect repéré, s’il n’est pas abattu, peut-être dira-t-il tout ce qu’il faut pour en sortir ; marre de tourner en rond, à lundi…

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