Réflexions

Le coût de la vie est élevé à Paris

Les habitants de la capitale s’en rendent bien compte et ceux qui en ont la possibilité s’approvisionnent pour leur quotidien, ailleurs qu’à Paris, mais c’est dans le prix des appartements et des loyers que ce coût s’élève de la vie se ressent les plus.

Il se trouve que Paris se classe parmi les dix métropoles les plus chères du monde.

C’est une performance qui dure depuis quinze ans et, une fois de plus, Paris se situe dans le top 10 des métropoles les plus chères du monde, selon le classement publié le 21 mars par The Economist Intelligence.

La palme revient à Singapour, suivie de Hongkong et de Zurich, Paris, ex-aequo avec Genève, et juste devant New York et est seule ville de la zone euro, à figurer dans le peloton de tête de ce palmarès.

La capitale française reste structurellement chère à vivre dans l’étude en question, qui calcule le prix moyen en dollars de 160 biens de consommation et services incluant le pain, les vêtements, les frais de scolarité et les loyers.

Cependant, dans le classement, Paris est descendu de deux crans par rapport à l’année 2015 et même de six par rapport à 2014 où la capitale française était sur la seconde marche du palmarès, alors que certaines métropoles ont enregistré des déclassements plus importants.

Le cours de la monnaie du pays, par rapport au dollar, joue un rôle important dans le classement, c’est le cours élevé du franc suisse qui explique la place de Zurich et de Genève alors que la perte de 16 places de Pékin est imputable à la faiblesse du yuan.

C’est encore plus vrai pour Londres qui se trouve rétrogradé de la 6ème place à la 24ème place avec la chute de la Livre grâce au Brexit, au moment où les Londoniens devront payer plus cher les produits importés, ce qui ne réduira pas le coût de la vie dans leur ville.

Il faut s’attendre à d’autres chamboulements dans le prochain classement, note l’étude.

Judex

Judex est un juriste de la vielle école qui a fait sienne la maxime du professeur Léon Mazeaud, son président de thèse de doctorat , "Que le droit ne s’apprend pas mais se comprend "  en ajoutant " à la condition d’avoir, si possible, l’intelligence du droit "

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