Mais, comme chacun le sait, au fur et à mesure des montées en charge, le niveau s’élève et la sélection opère.
Comme par magie, plus l’enfant est handicapé, moins il a de possibilités de continuer dans ce beau système.
Si à cela s’ajoute quelques perturbations adolescentes, bonjour le départ précipité en voie de garage du genre je te l’avais bien dit.
Et qui est au milieu de tout cela ?
Le corps enseignant à qui l’on confie une trop grande charge sans lui en donner les moyens ; ainsi, souvent à corps défendant, participe-t-il à une sélection qui n’est en rien naturelle mais qui doit tout au social : vous êtes dans les normes, vous irez loin car l’on peut vous suivre, de même si vous êtes en-dehors dès lors que vous êtes poli avec le système qui vous le rendra bien.
Mais, justement, tout système ne peut fonctionner dans la durée sans faire valoir ses réussites des cas réputés difficiles et c’est ainsi que l’on encense les petits devenus grands en passant dans les grandes écoles dont une porte est entre ouverte pour les sauvageons domptés.
Mais point trop, il faut bien que la caste élitiste s’y retrouve tant c’est elle qui fait le jeu annonce les permissions. Aussi, arrêtez de dire qu’untel est un modèle du genre. Que malgré les aléas de sa dure vie, il a brillamment réussi.
Tient il mériterait la croix du mérite si elle n’était pas déjà accolée sur le veston du fiston.
Non, il n’est pas la preuve que lui, par ses mérites et son courage, il a pu en sortir.
Il est juste et seulement le symbole d’une chance d’un système qui fait fonctionner les gars comme lui, qui sont légion, à la manière d’une loterie géante de la vie sans personne au gouvernail tant il est fait appel à dame chance.
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