Réflexions

C’est l’hôpital

Ordre, contre-ordre, vrai un jour, faux le lendemain, j’en passe et des meilleurs.

Je devais hier faire un examen que je ferais peut-être aujourd’hui.

La poche de drainage me serait retirée aujourd’hui, peut-être demain.

Conséquence, je devrais sortir de cet endroit si charmant autrefois, samedi au lieu du vendredi et me gaver, sans doute aucun, de poisson à la sauce grise au lieu d’une bonne entrecôte d’une grillade maison.

Passons, comme il m’a fallu passer sur un lit non refait sans doute à cause d’un retour de nuit d’opération.

Mais, j’aurais accepté d’être dérangé pour cela, comme je l’ai été, pour la bonne cause, par les infirmières bien attentionnées toutes les 4H sans dérogation possible comme un régime sans sel.

Une bonne nouvelle toutefois, mes nouvelles nuits seront paisibles puisque seule la nuit zéro – c’est-à-dire celle suivant l’opé comme ils disent – réclament intervention et manipulation.

Surprise d’hier d’avoir pour infirmières des hommes qui se font appelés infirmiers, n’est-ce pas rigolo à défaut d’être, du moins pour moi, mais peut-être pas pour ces dames comme moi enfermées, plus agréable sans toutefois leur reprocher quoi que ce soit sur le plan professionnalisme et sympathie.

Je vais donc durer encore deux jours au moins avec pour l’un une poche en bas et un bandeau d’indien iroquois en haut ; paré pour mardi gras et la grande parade suivante…

Mais j’ai appris par des sages femmes qui ne le sont pas puisque seulement aide-soignantes, que deux couvertures pour bibi c’est beaucoup de trop puisque d’une part j’ai eu vraiment chaud cette nuit et que d’autre part, pénurie semble-t-il, d’autres locataires sont en manque de couverture.

Ils n’ont qu’à demander aux mis en examen de service de leur en donner un peu pour les réconforter.

A part cela, rien de nouveau, j’ai pris connaissance d’un hebdomadaire, dont j’avais perdu de vue de puis pas mal de temps, toujours pertinent dans leur recherche d’impertinence.

Leurs analyses sur l’affaire d’élection qui nous préoccupe tellement à ce jour, me rassure sur la lucidité des journalistes de tous bords : l’urgent étant de vendre et surtout avec ce qui me semble bien être devenu un marronnier.

Jean-Claude Barousse

Photographe autodidacte, sans renier son passé “argentique” il a immédiatement pris le “virage numérique” et s’exprime principalement au travers ses images de paysages naturels et urbains. Il publie des articles et tutos dans des revues photographiques notamment les éditions Oracom et pour le compte de RiskAssur. Réalise des chroniques dans un site forum “Photophiles.com” et aide les membres de son forum “PhotoClub” à progresser dans leur pratique photographique. A la demande, il expose ses photographies originales individuellement ou lors de manifestations collectives et donne des cours sur les prise de vue et le développement numérique. Est membre de diverses association d’artistes picturaux”

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