Calmons-nous

Ah, ces hommes politiques, toujours à la page de la com de mode.

A croire que sans celle-ci, ils ne sauraient pas ce qui se passe dans ce si beau pays.

Et c’est vrai pour la route.

Et c’est vrai pour les accidents routiers.

Et c’est vrai pour la conduite sous stupéfiants.

Et c’est vrai pour ces camés assassins.

Et c’est vrai pour ce ministre de l’intérieur, droit dans ses bottes, qui remet le couvert pour sortir un nouveau règlement.

Évidemment, sa demande est punitive, aucune ligne pour un engagement de prévention pourtant très utiles.

Car, s’il faut punir, cela fait une belle jambe aux endeuillés d’un mort consécutif.

Ils auraient plutôt, certainement, préféré une vraie prévention pour que le coupable leur évite un tel vide abyssal.

Mais, puisqu’il le faut, revenons sur cet accident causé par un assassin pas comique, juste camé à mort pour les autres.

Et voilà que la rumeur court qu’il ne serait pas assuré – la vignette sur le pare-brise est un pur ennui administratif.

Et, en plus, une autre pointe vers une possibilité d’essais de réussites pédophiles.

Un vrai panier garni, ce type.

Toutes ces personnes sont vraiment hors sol… Ça vole vraiment bas dans le parti très minoritaire de la droite extrême et ça canonne fort au-dessous de ce plancher bas.

Le 1er élu entend prouver qu’il est chef de ses soldats.

Aussi démet-il son second qui a eu le tort de dire tout haut ce que les autres disent tout bas.

Mais c’est une tradition moyenâgeuse que de tuer l’émissaire de mauvaises nouvelles.

Et, dans ce petit parti aux dents aiguisées, la tradition ils adorent sauf lorsqu’elles dérangent leurs grands amis les patrons qui pourront toujours les recycler si les électeurs n’en veulent plus.

Ainsi donc, de l’extrême droite à celui gouvernemental, il vaut mieux la fermer si l’on veut survivre.

Et si c’était vrai à gauche ?

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