Ça change pas…

Avant, on avait du boulot pour ses soixante cinq, années de retraite pour compenser le manque de congés annuels, et puis basta place aux autres.

Ensuite, on a eu droit à la rengaine patronale, en compensation des demandes revendicatrices des salariés – mais bon sang de bonsoir c’est qui le chef ? – que c’est au salarié de s’adapter à la demande du chef et non le contraire.

Vous serez, donc, amené à avoir plusieurs métiers dans l’entreprise ou  circulez le faire ailleurs.

Puis, les temps étant durs, l’invention géniale du Cdd, suivant en cela le génial intérim, n’a rien arrangé aux affaires des salariés, mais celle du patron chef que c’est, c’est le jackpot gagnant à tous les coups en traître.

Et désormais, c’est tu changeras d’entreprise, de région, de lieu de vie si tu veux continuer à gagner ta croûte au bon plaisir de tes patrons.

Et maintenant c’est pousse-toi de là, va chômer un bon coup pour enfin comprendre ce que c’est que d’avoir un bon travail sans se plaindre.

On n’embauche pas, on chôme partiellement, il faut bien avoir du temps libre pour regarder à la télé vivre richement les gens bien élevés qui ont réussi leur vie avant 50 ans.

Ce temps de cerveau disponible, si chèrement acquis par les rois du marketing-communication-publicitaire doit servir à apprendre au bon peuple servile, idiot, sans culture et pauvre, comment se gaver d’une nourriture aussi riche et apaisante que le spectacle proposé au prime time quotidiennement.

Ceci dit à y regarder de plus loin que les souvenirs rappellent, n’était-ce pas déjà cela au temps des romains avec leur jeu du cirque, l’obligation de faire prière à l’alarme incendiaire de l’église construite avec les sang, sueur et larmes de ceux qui avaient intérêt à être fidèles s’ils ne voulaient pas aller voir ailleurs leur devenir incertain.

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