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Boeing a sonné le glas du 737 MAX

L’avionneur Américain, Boeing était l’entreprise phare de l’aviation moderne, qui a absorbé ses concurrents, jusqu’à l’arrivée en Europe d’Airbus, qui lui tient tête.

On ne comprend pas comment une société aussi expérimentée que Boeing ait pu rater la construction d’un nouvel appareil, qui devait révolutionner, à tout égard, le monde de l’aviation.

Il est possible qu’ils n’y ont, eux même, pas cru, car malgré les moyens techniques immenses dont ils disposent, au lieu de concevoir une appareil tout neuf, ils ont greffé le MAX sur une appareil très ancien, le 737.

Le second mystère est le développement des logiciels, l’âme des avions d’aujourd’hui, soustraites auprès d’entreprises hautement spécialisé, mais pas dans la fourniture de logiciels pour l’aviation.

Immobilisés depuis le mois de mars de cette année, après deux accidents survenus à cinq mois d’intervalle en Indonésie et en Éthiopie qui ont tué 346 personnes, l’avion avait continué d’être produit au rythme de quarante-deux unités par mois. Ce qui a généré une production de 400 appareils, avec ceux en cours de construction, sur un total de plus de 4 500 commandes à livrer.

Les deux accidents ont un effet révélateur sur l’entreprise comme sur la FAA, l’autorité fédérale qui supervise le secteur de l’aéronautique aux Etats-Unis accusée d’avoir eu des relations top étroites avec Boeing

L’arrêt e la production, à partir de janvier prochain était attendu, du moment où la FAA a commencé par se montrer sévère vis-à-vis de l’avionneur, qui a déjà perdu environ 8 milliards d’euros depuis l’immobilisation de son appareil.

Cette situation affecte aussi l’économie des Etats-Unis, avec une perte estime par les experts à 0,3% de croissance, en touchant l’entreprise et par ricochet les sous-traitants et fournisseurs, dont notamment les motoristes, ce qui touche aussi la France.

Les moteurs viennent de CFM International, une joint-venture entre General Electrique et la société française Safran et d’autres sous-traitants qui travaillent sur le fuselage.

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Judex

Judex est un juriste de la vielle école qui a fait sienne la maxime du professeur Léon Mazeaud, son président de thèse de doctorat , "Que le droit ne s’apprend pas mais se comprend "  en ajoutant " à la condition d’avoir, si possible, l’intelligence du droit "

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