IdéesRéflexions

Aventure

Après une année professionnelle à glandouiller dans une entreprise auprès d’un responsable qui, à la demande du patron, a accepté de le supporter, le jeune garçon eu la chance de rencontrer le monde de l’assurance et ne s’en est sorti que par la seule force des choses.

Présenté pour être archiviste, après une batterie de tests qui n’en finissaient pas, il est embauché dans une Mutuelle d’assurance au poste d’aide rédacteur.

Excusez du peu pour un jeune – moins de 19 ans – que l’on disait perdu ayant été rapidement mis hors circuit du cycle scolaire, obligé de passer, avec succès grâce aux matières générales, un CAP de dessinateur industriel dont il n’avait que faire et ne savais qu’en faire tout comme mes anciens responsables ne savaient que faire de sa personne.

Mais, grâce à ce nouvel employeur CAP d’assurances et avec un autre BP et BTS d’assurances, ESCP (Direction Marketing – Ressources humaines et Finances) pour finir avec le titre, et diplôme, de Associé Risk-manager se sont alignés en un cursus présentable, sauf pour l’élite pensante que seules les années estudiantines valent.

En parallèle, les échelons se gravissent à grands pas : Chef de service, Responsable de département et Directeur : l’ascenseur social quoi, inespéré de nos jours.

Et pourtant plus dure sera la chute réservée à ce genre d’acrobaties que les bonnes gens détestent : la peur du particularisme, mais c’est une autre aventure.

Tout au long de ce parcours, il avait observé tant d’imbécilités, d’ordre débiles, de fantaisies hiérarchiques qu’il s’en était fait une doctrine : faire confiance aux autres et tenter de travailler en les respectant.

Cela a amené à un mode de management, mais s’il est beaucoup étudié dans les cours des écoles de première classe, force est de constater qu’il est peu appliqué ; en effet, cela suppose une certaine humilité et de considérer que son niveau hiérarchique comporte plus de devoirs que d’honneurs, plus de responsabilités vis-à-vis de ses partenaires que l’utilisation d’un pouvoir divin pour abattre l’autre soi-disant rival dans une lutte que seules les élites pratiquent pour rester uniques : vive la compétition !

Jean-Claude Barousse

Photographe autodidacte, sans renier son passé “argentique” il a immédiatement pris le “virage numérique” et s’exprime principalement au travers ses images de paysages naturels et urbains. Il publie des articles et tutos dans des revues photographiques notamment les éditions Oracom et pour le compte de RiskAssur. Réalise des chroniques dans un site forum “Photophiles.com” et aide les membres de son forum “PhotoClub” à progresser dans leur pratique photographique. A la demande, il expose ses photographies originales individuellement ou lors de manifestations collectives et donne des cours sur les prise de vue et le développement numérique. Est membre de diverses association d’artistes picturaux”

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