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À la suite de l’incendie de Notre Dame, du plomb a été détecté dans le sang d’un enfant

Il est trop tôt pour parler de saturnisme infantile, qui est une maladie extrêmement grave sans réelles solutions de guérison.

Elle entraîne chez l’enfant des troubles irréversibles du système nerveux central, quand elle est détectée, il est trop tard, comme c’est le cas d’enfants vivant dans des logements anciens et délabrés, dont les peintures au sel de plomb, largement utilisées jusqu’en 1948 s’écaillent et que tous les jeunes enfants portent à la bouche.

L’Agence régionale de santé, l’ARS d’Île de France, qui surveille les conséquences des retombées de plomb après l’incendie de Notre-Dame de Paris du 15 avril, a déclenché une enquête environnementale pour identifier les causes de cette imprégnation, dans les lieux de vie de cet enfant, afin de vérifier qu’elle n’est pas liée à d’autres facteurs que cet incendie.

L’enfant présente un taux supérieur au seuil réglementaire de 50 microgrammes par litre de sang, qui impose à l’ARS de s’assurer que les facteurs d’exposition ont bien disparu et de suivre régulièrement la santé de l’enfant, mais il n’implique pas de prise en charge thérapeutique particulière, a précisé l’ARS sans un communiqué.

Par précaution, les familles ayant des enfants de moins de 7 ans et les femmes enceintes habitant l’Île de la Cité sont invitées à consulter leur médecin traitant, qui pourra leur prescrire une plombémie, qui est un dosage du plomb dans le sang ou de se rendre à l’Hôtel-Dieu, sur rendez-vous au centre de diagnostic.

L’incendie de Notre-Dame est à l’origine d’une pollution au plomb aux abords de la cathédrale, les prélèvements par le laboratoire central de la préfecture police ont montré qu’il y avait des risques de pollution dans les sols, dont l’accès a été interdit au public, en attendant leur dépollution.

L’ARS procède aussi à des prélèvements dans les appartements des familles vivant à proximité.

Judex

Judex est un juriste de la vielle école qui a fait sienne la maxime du professeur Léon Mazeaud, son président de thèse de doctorat , "Que le droit ne s’apprend pas mais se comprend "  en ajoutant " à la condition d’avoir, si possible, l’intelligence du droit "

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