Le pouvoir, c’est le pouvoir et chacun se doit de le respecter d’autant plus qu’il est au plus bas.
S’il y a contestation, il laisse faire un peu pour faire croire qu’il comprend mais pas touche au fond.
A la rigueur à la forme, si les contestataires ne la déforment pas.
Face à ses détracteurs qui insisteraient un peu trop fortement, il n’hésite pas à faire envoyer les gaz et les matraques sur tout ce qui vit.
La désinformation est de mise.
Et si ceux-ci ne comprennent pas qu’il faut rentrer tranquillement dans le rang car le pouvoir a proclamé haut et fort que la kermesse était finie, il commence par abuser d’un langage bien senti style que l’autre est un terroriste capable d’actions d’attentat.
Ce qui permet pat la suite d’envoyer la garde, puis, pourquoi pas, les blindés qui rassurent les bonnes gens enfermés au sein des enceintes barbelées de leur conscience sécurisée.
Et partout la même rengaine, les mêmes réflexes, l’empêchement de laisser l’autre vivre en Liberté.
Car la liberté est l’ennemie infâme du pouvoir et pour lui, voilà le pêché capital de toutes ignominies.
Ce qui se passe aux portes du soleil levant, traditionnel envahisseur des pays limitrophes, s’est passé aussi en Europe et dans le pays des droits de l’homme.
Aussi, est-il étrange de constater plusieurs élus crier au désespoir de voir ce que se passe en dehors de chez eux alors qu’ils n’ont même pas pensé à lever le moindre cil lorsque leurs gouvernants, notamment celui qu’ils ont élu, ont fait strictement la même chose avec un tout petit peu plus de doigté pour éviter de réveiller les consciences de nos bonnes âmes endormies.
Permettez-moi de rigoler immédiatement avant de me retirer pleurer dans mon coin d’homme abîmé.