En être ou pas
Tout est bouleversé. Ce qui était avant, n’est plus après. Mais, les jeux ne sont pas encore faits.
C’est la droite modérée, qui se voudrait gauche, qui avec la droite extrême, voulant réduire à néant l’extrême droite, invite à une grande manifestation contre l’anti-sémitisme.
La dite extrême droite, qui voudrait que l’on ne parle plus du père, exclu et déchu, ainsi que de ses vieux caciques qui veulent se rappeler du bon vieux temps.
D’ailleurs, leur Président actuel, jeune beau que je ne vous conseille pas d’avoir en gendre, crie sous tous les toits qu’il ne pense pas que son parent fondateur soit anti-sémite.
D’ailleurs, avec ses troupes appelée par la vraie cheftaine, ils vont tous aller à cette manif.
Mais que fait la gauche dans tout ce fracas ? Elle hésite, pour la plus modérée, de savoir si elle doit battre le pavé avec l’extrême droite.
Et, ne parlons pas de l’extrême gauche dont le chef délirant annonce qu’il ne faut pas y aller.
Car, le faire serait de soutenir les bombardements sur la bande de gaza.
Il est vrai que ce personnage n’a pas bronché à l’acte scandaleux de terrorisme tuant, pillant, volant faisant des otages.
Pas plus que l’organisme malsain se protégeant des bombes de ses ennemis, utilise les civils comme bouclier humain.
Or, il semble bien qu’il n’y a pas de vie supérieure à d’autres, ou alors l’exception ne peut faire règle.
Et, le fait de lutter contre l’anti-sémantisme ne veut pas dire accepter le bombardement incessant sur des civils.
Alors, il ne peut y avoir honte de se promener avec ses ennemis politiques si la cause est bonne.
D’ailleurs, la République en sortirait bien grandie si toutes les forces confondues, pour un temps, se serraient les coudes contre l’innommable.
Mais, l’homme qui fut naguère un grand monsieur et un grand rassembleur prouve qu’il ne fait pas bon que de vieillir sans le savoir.