Quand les universités se révoltent le ciel politique s’assombrit
Le Général de Gaulle en a fait la triste l’expérience en mai 1968, la révolte qui a commencé par celle des étudiants est partie de la faculté de Nanterre pour se terminer par le blocage du pays, non pas par des grèves, il y en avait aussi, mais par le blocage des dépôts pétroliers qui ont privé les automobilistes de carburants.
Cela a duré un mois et on a failli voir débouler les chars de l’armée française à Paris, mais ce sont les camions-citernes venus ravitailler les stations-service qui sont venus in extremis, rétablir la situation, sous les applaudissements des passants.
Le pays n’était plus le même, de Gaulle est partie, la hausse des prix a compensé celle des salaires et il fallait bien se rendre compte qu’il était difficile d’interdire, à la longue, ce qui est interdit.
Les Français ont dit NON à de Gaulle, malgré ses mérites, parce qu’il les a pris pour des veaux, qui finissent aussi par se révolter, en 2018 (50 ans après) Emmanuel Macron, les mérites en moins, semble vouloir prendre le même chemin que lui, en dirigeant le pays à sa guise.
Pendant ce temps, les étudiants, les incompris de la nation qui veulent tous faire des études universitaires, même ceux qui n’en ont pas la capacité intellectuelle et qui négligent les métiers honorables qui s’ouvrent à eux, se révoltent comme en 1968.
Cela a commencé par la suppression du certificat d’études qui conditionnait l’entrée en sixième et pose aujourd’hui le problème de la sélection à l’admission aux universités, dont l’absence se traduit par les échecs en première année, qu’ils veulent éluder, par l’obtention d’un diplôme qualifiant, que l’on ne peut pas leur accorder, en plus du bac.
Les occupations, blocages et violences dans un nombre croissant de facultés sont autant d’abcès de fixation, sur le point d’attirer, comme en 1968 tous toutes les sources de mécontentement, pris en main par des mouvements irresponsables.
Il n’y a pas que la réforme de la SNCF.