PolitiqueRéflexions

1er de cordée

Je ne sais pas vous, mais moi, 1er de cordée me fait irrémédiablement penser à la montagne, plus exactement aux courses en montagne que j’ai faites ado et début d’adulte.

Evidemment, c’était il y a un autre temps, les mœurs ont beaucoup changé depuis, mais, sur ce terrain je ne le crois pas même si dame nature s’en mêle pour rendre les conditions parfois plus dures et assécher nos beaux glaciers ; enfin quand je dis dame nature, dans les faits je pense plutôt aux premiers de cordée des gouvernements et entreprises qui pour une raison de pouvoir ou d’argent, et parfois les deux, n’ont pas voulu réagir au problème climatique du moins avant de comprendre comment le faire tout en gardant pouvoir et argent.

Ceci dit, pour les avoir fréquenté, je confirme que les premiers de cordée sont des gens à donner en exemple tant ils passent leur temps, leur vie, à vous enseigner le droit chemin dans les alpages, comment continuer lorsque les difficultés arrivent, vous protéger quand le froid cingle.

Et toujours, quand le temps de la pause arrive ou du repas arrive, ils s’assoient comme tout un chacun à table sans place réservée, mange comme dans la tablée et parfois les mêmes assiettes car avant tout ils sont conscients qu’il en faut pour tout le monde.

Et, d’ailleurs, je n’en ai jamais vu s’enrichir à outrance, ou ailleurs, même si désormais le salariat dans ce monde là existe de plus en plus si l’on veut rester, protéger ce que l’on aime.

Aussi, monsieur l’impérieux votre métaphore parabolique me paraît bien aux antipodes de ce que vous vouliez annoncer vous le prince des riches mais sans doute premier de classe n’ayant eu de cesse que la compétition pour arriver le premier en écrasant les autres.

Savez-vous que moins de 10% de la population mondiale détient plus de 50% des richesses de ce monde ??

Allez faites un effort afin d’éviter de recommencer les âneries de la gauche où à partir de 1984, ils se sont ouverts au marché capitaliste libéré et c’est ainsi, bizarrement, en même temps quasi, que sont revenus les premiers pauvres, les premiers Sdf alors que l’on croyait les bidonvilles disparus à jamais.

Jean-Claude Barousse

Photographe autodidacte, sans renier son passé “argentique” il a immédiatement pris le “virage numérique” et s’exprime principalement au travers ses images de paysages naturels et urbains. Il publie des articles et tutos dans des revues photographiques notamment les éditions Oracom et pour le compte de RiskAssur. Réalise des chroniques dans un site forum “Photophiles.com” et aide les membres de son forum “PhotoClub” à progresser dans leur pratique photographique. A la demande, il expose ses photographies originales individuellement ou lors de manifestations collectives et donne des cours sur les prise de vue et le développement numérique. Est membre de diverses association d’artistes picturaux”

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