1, 2 et 3

Je viens de prendre conscience d’un titre d’un hebdomadaire, dont j’avais arrêté l’abonnement, je comprends bien le pourquoi maintenant, qui demande au monsieur qui rêve d’être le premier sur madame de réconcilier les deux France.

Ah, bon parce qu’avant il y avait une seule et indivisible France ?

Ah bon, parce que ceux qui votent, les malheureux, pour madame sont des brebis égarées ?

Ah bon Banania, il y a certainement, dans ce titre méprisant, la volonté de ne voir que les biens votants et ceux qui, bien qu’adultes, ne savent mais ne demandent qu’à retrouver le droit chemin comme on leur a bien appris à l’école laïque républicaine.

Et dites, que faites-vous de ceux qui n’ont pas opté pour la peste ou le choléra – quoique certains se soient essayés à la grippe porcine – on les élimine tout de suite : cela fera des abstentionnistes en moins ?

Vous pensez, bien pensants qui avaient le pouvoir de dire n’importe quoi dans des journaux encore imprimés, et achetés malheur pour moi, que ces sbires ont encore mal voté et qu’il ne faut pas en tenir compte comme cela a été fait par un précédent fort de sa légitimité d’un vote européen négatif transformé en positif ce qui a sans doute contribué à la bérézina actuelle.

Messieurs, la France est au moins trois, une gauche qui se retrouve, une droite qui se perd au centre, autrefois honnis, ou dans un extrême qui doit se faire retourner dans sa tombe un Grand à moins que seul compte un certain maréchal – et rien à voir avec une certaine nièce.

Et pour en terminer, sans doute, messieurs les grands parleurs, grandes plumes journalistiques, parlez-vous en fait de rassembler la finance et l’économie : tout un programme à en perspective…

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