Voyons voir ce que l’on ne saurait voir
Celui qui se croyait le premier de la classe, après son chef patron l’illuminé, s’est fait retoquer par une vieille retraitée.
Celle-ci, lors d’un déplacement culinaire au pays de la saucisse dudit susnommé 1er, lui a affirmé droit dans les yeux, œil contre œil, dents affirmées, que sa maigre pension de moins de 1 000€ avait été impactée par la hausse de la Csg.
Cris et désespoir chez ce personnage important qui n’a rien compris à ce qui lui avait été dit croyant l’affaire bouclé et que seuls les riches avaient été touchés.
Mais le maire pas rose de cette bonne ville provinciale, s’est porté volontaire pour dénouer cette affaire.
Car, avec un gouvernement si attentionné, chacun constatera que chaque cas étant particulier mérite une attention particulière et singulière ; pour mémoire, les demandeurs d’asile par exemple.
Mais cette situation laisse songeur.
Si j’en crois d’autres papiers, le seuil de pauvreté est de 1 015€ ; c’est rigolo de croiser les chiffres…
A propos, à la lecture de rapports, études en la matière réalisés par des sachants de bonne foi qui n’y connaissent rien sauf ce qu’ils ont appris par cœur sans y regarder de plus prés, poursuivre l’exercice est intéressant.
Les retraités sont plus riches que les actifs puisque leur pension médiane est supérieure de 70€/mois (avant impôts).
Ce qui, au passage justifie, en conséquence, pleinement que ces premiers à se la couler douce soit plus durement ponctionnés sur les taxes sociales que les suivants qui continuent à s’escrimer pour pas grand chose.
Et de se réjouir que seulement 12% des retraités sont à l’état de pauvreté ; tant pis pour les heureux perdants.
Sacrés profiteurs de privilèges qui en plus non plus d’enfants officiellement à charge sachant que les petits ne compte pas plus.