Pour faire malins, pour faire sachants, les teneurs d’une économie traditionaliste, capitaliste de préférence, font savoir sous tous les toits de médias complaisants qu’une dette se doit d’être remboursée.
En disant cela, ils font l’impasse, sans doute à l’insu du plein gré de leur énorme savoir et multitudes connaissances, sur le passé somme toute assez récente depuis que les théories en tout genre sur l’Économie font leur chemin pour l’apprentissage des ignorants et le redressement des récalcitrants.
Pour ne prendre que deux exemples, non des moindres, et rester en Europe soudée, il convient de rappeler l’abandon de la dette du pays d’Outre Rhin et celle, encore récente, du pays aux joyeuses îles de bâtisses blanches.
Inutile de remonter à Charles Quint, pour savoir que celui qui détient le monopole de l’argent en liquide, que l’on dénommera à ce jour virtuel, détient le pouvoir de faire ou non.
Et si l’on observe le chemin parcouru, l’on constate que la disparition magique d’une dette, ou créance selon la position de l’homme de pouvoir, a toujours été décidée dans l’intérêt de ses riches.
L’argument du remboursement obligatoire ne tient que pour tenir en haleine le petit peuple pour leur confirmer leur intérêt d’aller chaque à leur peine.
Une autre réalité qu’il faut bien conserver en tête est que l’économie est une énorme balance de bilan comptable.
Ce qui est perdu d’un côté est forcément gagné de l’autre.
Et devinez qui est toujours du bon côté ? Non convaincus, regardez les résultats des ultra riches sur le dernier exercice passé : les quelques milliardaires français se sont partagés des parts de gâteaux supplémentaires de plus de 175 milliards d’Euros, soit deux fois la dotation des hôpitaux publics.
Et, inutile de parler de l’homme d’Outre Atlantique devenu bizarrement l’homme le plus riche du monde avec quelques 150 milliards, voire plus.
Vive le ruissellement !!!