vis(i)on mauvais(e)

Madame n’est pas contente. Elle ne pourra pas se vêtir de vison soupçonné porteur de la Covid qui aurait inventé un nouveau moyen de transport.

Mais, qu’elle se rassure.

Les prix vont s’enflammer.

Lorsqu’elle portera un nouveau elle pourra dire : « vous voyez, j’ai largement de quoi me payer ».

C’est beau la richesse ravie.

Le milliardaire fauché d’Outre Atlantique est un drôle de singe de cirque.

Malin ce clown Auguste triste qui commence à pleurer son passé perdu.

Il a plus d’un tour dans son sac.

Il considère du haut de sa chaire encore présidentielle que tous les votes en sa faveur son rigoureusement légaux.

Tandis que ceux de son adversaire sont obligatoirement viciés.

Mais, bon prince déchu, il redemandera les décomptes et vérifications des seuls états qui lui sont passés sous le nez.

Après un décompte, il perd un état important qui autorise le vainqueur à se déclarer comme tel.

L’ancien dit que c’est lui.

Le nouveau confirme son accord de l’annonce vainqueur déclarée par les journaux.

Alors, celui qui ne sera plus veut encore exister.

Il portera donc le fer devant les tribunaux puisque les vérifications des scrutins postaux ne valident pas sa posture.

Et, s’il le doit, dit-il, il ira jusqu’à la haute chambre composée en majorité avec ce qu’il croit être ses partisans.

Pas sur qu’ils veuillent entamer l’air qu’il attend.

Ce qui est bien, c’est que cela va donner du grain à moudre à nos journaux capable de sortir des nouvelles ressassées minute par minute, heure par heure, jour par jour jusqu’à fin judiciaire se fasse vérité.

Ce qui est moins bien, c’est que si l’ancien vivra de sa petite mort.

Son attitude qui s’est déteint sur un important électorat continuera à vivre.

Hier, c’était dans l’ombre noir du murmure, demain peut-être au grand soleil qui brûle les ailes même des moins audacieux.

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