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Vaut mieux entendre qu’être sourd, ah bon ?

Entendre aujourd’hui, en 2021, les propos qui ont été tenus vis à vis d’un livreur par un riverain qui passait par là sont particulièrement inadmissibles.

Quand un jour, un soir, une nuit, une matinée auront nous le droit de ne pas entendre des phrases du genre « nous vous avons vendu comme du bétail pendant 200 ans…».

Et en plus il s’est permis d’invectiver une femme qui s’interposait en filmant son délit.

C’est salement honteux et heureusement que ce personnage, que j’ai du mal a appelé homme, ait été arrêté.

Malheureusement, avec cette sale habitude de prendre la pente descendante de l’extrême droite, demain risque d’être encore moins sécuritaire… La France vit un véritable séisme.

Les salariés devant les conditions de travail dégradantes ont écouté l’illuminé.

Ils sont allés voir sur le trottoir d’en face si la vie y est meilleur.

Cela devient le cauchemar des patrons.

Hier, le salarié devait se vendre parfois au mépris de sa personnalité.

Désormais, les patrons imbus d’eux-mêmes sont obligés de revoir leur copie.

Malheureusement, l’on peut parier que ces hommes de pouvoir vont vite reprendre la main pour en faire baver un peu plus ceux qui ont osé un instant s’opposer même gentiment.

Entendre de la bouche d’un vieux schnock de journaliste puissant imbu de lui-même dit que c’est important l’enseignement professionnel.

Évidemment, lui-même a tout fait pour que ses propres gosses, sur eux, puissent investir ces beaux lieux plein d’avenir de progression.

Une question est posée : « est-ce que le métier de garçon de café, ou serveur de restaurant est plus dur aujourd’hui qu’hier ? ».

Non mon capitaine.

Simplement ma mémoire me rappelle certains copains de ma jeunesse adulte me taquinant un tantinet en me faisant remarquer qu’ils gagnaient près de trois fois le salaire que je ramenais.

Aujourd’hui, les mêmes ont du mal a trouver l’équivalent du Smic.

Ils ont lourdement subis le coup du service compris dans les prix (environ 15%) restés dans les poches très grandes des bistrotiers et restaurateurs…

Jean-Claude Barousse

Photographe autodidacte, sans renier son passé “argentique” il a immédiatement pris le “virage numérique” et s’exprime principalement au travers ses images de paysages naturels et urbains. Il publie des articles et tutos dans des revues photographiques notamment les éditions Oracom et pour le compte de RiskAssur. Réalise des chroniques dans un site forum “Photophiles.com” et aide les membres de son forum “PhotoClub” à progresser dans leur pratique photographique. A la demande, il expose ses photographies originales individuellement ou lors de manifestations collectives et donne des cours sur les prise de vue et le développement numérique. Est membre de diverses association d’artistes picturaux”

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