Une blanche vaut deux noires … et ainsi de suite

Le racisme est partout, c’est tout simplement « je ne t’aime pas parce que tu es différent », pas spécialement une différence de couleur de peau, mais d’ethnie, de religion, de nationalité ou de n’importe quoi d’autre. Imaginons que les joueurs de tennis n’aiment pas les joueurs de ping-pong, que les joueurs aux échecs n’aiment pas ceux qui jouent aux Dames et ainsi de suite, c’est du racisme.

Le racisme, basé sur des origines ethniques est de plus en plus complexe et impossible. Comme l’avait dit, il y a quelques années de cela, Nicolas Sarkozy à propos de ses propres origines, en citant une phrase du roman Harry Potter « Je suis de sang-mêlé », personnellement, je le suis aussi. Qui a la certitude de n’avoir qu’une seule et unique origine ethnique ?

Grâce aux flux migratoires (certains diront à cause), les peuples se mélangent et c’est une bonne chose, cela évite la consanguinité.

Mais ces flux migratoires ne datent pas d’hier, en regardant simplement l’histoire de l’Europe sur des siècles, on constate des mouvements permanents, lors de guerres et de conquêtes ou de pertes de territoires.

Nos « ancêtres les Gaulois » concernant la France, c’est une vue de l’esprit, c’est vrai dans la bande dessinée Astérix, mais pas dans la vraie vie. Mais, effectivement, lorsque j’étais enfant à l’école primaire nous apprenions en cours d’histoire « nos ancêtres les Gaulois ».

Il y a toujours eu des représentations de l’imagerie populaire, tel que le Français avec sa baguette et son camembert, l’Allemagne qui ne mangent que de la choucroute, l’Italien des pâtes, … Est-ce du racisme ?

Aujourd’hui on parle du racisme des « blancs » vis-à-vis des « noirs ». Ce sont des notions qui sont floues.

Il n’y a pas d’un côté des humains « extra-noirs » et de l’autre côté des humains « extra-blancs ». Ce sont des teintes de peaux, qui vont aller de peaux très foncées à des peaux très claires.

Avec une grande partie de la population humaine on se va se demander, par rapport à leur teinte de peau, dans quelle catégorie le classer : noir ou blanc.

Quant à l’esclavage, ce n’est pas un monopole des blancs sur les noirs. Depuis que l’antiquité des peuples ont mis d’autres peuples en esclavage. C’est l’apanage des plus forts, à un moment donné, dominant les plus faibles. L’esclavage n’a pas totalement disparu sur Terre, pas plus que la peine de mort ou d’autres pratiques barbares.

À côté de cela, nous avons tout un vocabulaire, qui en cherchant « la petite bête », peu prêter à confusion.

Juste un exemple, avec les lessives qui ravivent les blancs (ça me fait penser à Coluche avec son sketch sur la lessive qui lave plus blanc que blanc), les lessives qui ravivent les noirs ou celles qui ravivent les couleurs.

Le problème y a-t-il une connotation raciste à avoir des lessives qui permettent de conserver les couleurs d’origines du linge, donc qui ravivent les linges de couleurs, les linges blancs ou les linges noirs.

On a l’impression, ces derniers temps, que les mots blancs, blanchissement, … tout ce qui tourne autour de simples notions de couleurs devient taboue.

Au point où nous en sommes, il faudrait aussi remettre de l’ordre dans nombreux autres domaines … tel que la musique où UNE BLANCHE vaut DEUX NOIRES.

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