Un curieux débat s’est instauré à propose de la vente de masques chirurgicaux par la grande distribution
L’affaire des masques est entourée d’un grand mystère, la grande distribution semble disposer de stocks importants leur permettant d’en vendre au grand public à partir du 4 mai, que les pharmacies n’en ont toujours et que notre Etat, embourbé dans des procédures administratives et sa réputation de payeur peu diligent a du mal pour s’en procurer pour le personnel soignant, alors, comble de l’ironie, des centrales d’achats des groupes de distribution, lui ont proposé leur aide pour s’en procurer.
L’opposition qui ne manque pas de tourner le couteau dans la plaie quand l’occasion se présente fustige l’Etat pour son défaut d’anticipation face aux grandes surfaces qui affirme avoir sécurisé plusieurs centaines de millions de masques, dont on attend l’arrivée en France.
Le gouvernement a plafonné le prix des masque chirurgicaux vendus au grand public à 95 centimes d’euros, l’unité TVA 5,50 % incluses, que certaines enseignes annoncent vendent prix coutant donc inférieur à 95 centimes.
Dans une interview, le ministre de la santé a déclaré devant la presse « qu’il aurait préféré que la distribution des masques reste gérée par les pharmacies et soit destiné au public médical, aux personnes vulnérables et aux malades » en laissant le grand public se débrouiller, et à leurs fournisseurs habituels, les sites de vente sur internet et les grandes surfaces à s’approvisionner, pour faire face à la demande, et c’est bien ce qui se passe
Certaines municipalités, conscientes des difficultés, pour ses administres à se procurer des masques, fait mettre, comme celle d’Orléans, depuis ce matin, deux masques en tissus, agrées AFNOR, dans les boîtes aux lettres, par le personnel volontaire de la Mairie, d’autres masques sont disponibles, sur demande, pour les familles.
Les masques seront obligatoires dans les transports en commun, pour entrer dans des magasins qui l’imposent et pour accéder à certains services, sans être obligatoire sur le domaine publique , peu importe d’où elles viennent, alors que de plus en plus de personnes, sans être malade, les portent pour se protéger.