Il est normal que le vie politique puisse reprendre en France, une fois le déconfinement, mis en route, depuis le 11 mai, avec la prudence qui s’impose, face à une maladie dont le temps d’incubation peut atteindre deux semaines, pendant lesquelles les porteurs sont, sans le savoir contagieux, ce qui fait que tout le monde reste, en permanence suspect.
Il se trouve que 30 000 communes, dont certes les plus petites ont élu leur conseil municipal dès le premier tour, qui auraient dû prendre leurs fonctions dès le 22 mars, dans la foulée du 2ème tour, qui été différé, par application du confinement, entré en vigueur entre les deux tours.
On vient tout juste d’apprendre que le second tour des élections municipales, toujours en attente, devrait se tenir le dimanche 28 juin, sauf aggravation de la situation sanitaire.
Pour le moment, les indicateurs sanitaires sont positifs, ce qui se manifestent par une baisse progressive de la pression sur le système hospitalier, tout en permettant à la vie démocratique de reprendre ses droits.
Dans les 30 000 communes où un seul vote, celui du 1er tour tenu le 15 mars aura suffi, les conseils municipaux élus à cette date entrent en fonction le 23 mai, pour élire les maires et les adjoints.
Pour cause de crise sanitaire, il aura fallu attendre deux mois de plus pour mettre en place les nouvelles équipes, contre une semaine habituellement après leur élection, ce qui fait que le mandat des maires en place a été prolongé d’autant.
Pendant ce temps, les élus du premier tour s’impatientaient, en attendant d’entrer en fonction, pour mettre en application le programme sur la base duquel ils ont été élus.
Ceci différait des travaux et des programmes d’investissement en pouvant poser des problèmes au niveau des intercommunalités, au point de créer des tensions entre les ancien et les nouveaux élus.
Tout entrera dans l’ordre après la tenue du second tour.