Le trafic du cannabis emploi 200 000 personnes qui risquent le chômage

Le premier profil recherché est celui des jeunes, physionomistes, maîtrise des deux roues appréciée, respectueux envers les clients et les clientes et qui sont le prolétariat du trafic du cannabis.

L’horaire de travail est de 10 heures à 22 heures, comme indiqué sur la petite annonce, sur l’encart posté sur la toile, avec en arrière-plan une barre d’immeuble, pour un salaire de 100 euros jour, sans autre précision.

Le trafic de cannabis est devenu une activité commerciale comme une autre, mais sans protection sociale, et pour cause.

Elle a ses PME et ses grandes entreprises structurées, avec ses stratégies commerciales, ses dirigeants, ses petites mains, avec ses régulateurs.

Selon le rapport publié fin 2016 par l’Institut national des hautes études de la sécurité et de la justice, intitulé « Estimation des marchés des drogues illicites en France » il réalise à lui seul un chiffre d’affaires annuel de 1,1 milliard d’euros et compte plus de 240 000 personnes, dont 200 000 consacrés au trafic de cannabis.

C’est un poids lourd dans l’économie française, qui opère en toute illégalité et recrute en permanence, tant le « turn-over » et grand, en bas de l’échelle, avec des revenus qui assurent la survie.

Les pouvoirs publics sont à la croisée des chemins au moment où le trafic du cannabis s’intensifie, en étant considéré comme une drogue douce, avec des effets redoutables et irréversibles pour la santé sur la santé, notamment sur les jeunes, qui se laissent facilement tenter.

Dans beaucoup de pays, cela a commencé par légaliser l’usage du cannabis à titre médical, pour finir à sa libération à titre récréatif, à cause de la difficulté à faire la distinction.

Aux États-Unis, 50 % de la population ont librement accès au cannabis depuis le 1er janvier de cette année en se félicitant de cette nouvelle une source de revenus pour l’industrie et le commerce et de taxes pour les États.

En France, toutes les solutions sont envisagées et la plus simple serait d’assimiler le cannabis à l’alcool et au tabac, un pas difficile à franchir.

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